La semaine dernière j’ai eu l’immense chance de partir à l’autre bout de la France sans famille mais avec des filles toutes plus chouettes les unes que les autres.
Blédina et Paroles de Mamans nous invitaient pour découvrir leur nouveau concept de parents témoins. En effet l’heure est à la transparence, il faut communiquer sur ce que l’on fait pour faire tomber les barrières. Et en matière d’alimentation infantile on peut dire que les débats sont de mises. Dès les toutes premières minutes il faut choisir entre allaitement et lait artificiel, puis purées aux légumes bio fait maison ou petits pots industriels et ces choix cornéliens perdurent avec les années. Chaque parent souhaite donner le meilleur pour son petit mais en prenant aussi d’autres facteurs en considération tels que le temps et les finances.
Le concept des parents témoins est plutôt sympa vous vous inscrivez sur leur site et vous partez deux jours à Brive Lagaillarde jolie bourgade du sud ouest de la France. Vous serez avec quinze autres parents à la découverte des producteurs de fruits et de légumes qui travaillent avec l’usine de petit pot et les chaines de production.
Je commence à avoir une expertise en visite d’usines, il s’agit de la quatrième à mon actif.
Avant de venir je savais déjà que l’alimentation infantile était extrêmement contrôlée et fiable. Je ne parle pas de goût forcément mais bien de contrôle. les normes sont très strictes. Le taux de pesticides par exemple est proche du zéro. Les recettes évoluent avec les années et les goûts. Le chef Thierry et son équipe sont chargés d’élaborer des nouveaux petits plats. Cette année le curry attire les consommateurs alors qu’il avait échoué quelques années auparavant. Tout est calibré. les pâtes sont testées sur leur goût mais aussi leur résistance. L’effort est également mis sur les producteurs des environs qui fournissent l’usine, pas à 100%.
Ce que j’aime dans les visites d’usine c’est de regarder de l’autre coté du miroir. On voit un grand groupe une grande enseigne et puis à la base avant d’atteindre les bureaux il y a ces hommes et ces femmes qui ont bien souvent fait toute leur carrière ici sur des postes plus ou moins durs. Pour certains 30 ans qu’ils prennent le même chemin chaque matin ou chaque soir car l’usine ne s’arrête jamais.
A la visite de cette usine là j’ai été étonnée par le nombre restreint de personnes présentes sur les chaines de production; nous avons croisé très peu de monde. Il y a un grand contraste entre l’information et la communication donnée en amont et l’aspect mécanique des grandes salles. Et puis j’avoue j’ai du mal à m’en remettre mais je n’ai pas pu prendre de photo. Les normes d’hygiène et de sécurité sont très très strictes ce qui est tout à leur honneur; malgré cela je reste très frustrée de ne pas avoir pu photographier ces milliers de petits pots défilant à une vitesse folle. J’ai un peu le sentiment du coup qu’il y a une mise en scène. Je sens que communiquer est un besoin mais pas encore une chose aisée pour tous.
Nous étions les premiers à venir, ils vont sans doute se détendre.
Après cette visite, je continue à être relax sur la qualité nutritionnelle des petits pots et autres assiettes blédina. Mes enfants sont sortis de la cible mais je peux vous dire que tout est sous contrôle. Malgré tout, ces chiffres en pagaille ne remplaceront jamais des légumes bio cuisinés avec amour par des douces mains et supplémentés en âme par des petites pincées d’épices.
Je vous invite à aller voir les billets des copines pour des informations complémentaires.
Virginie, Camille, Astrid, Carine, Florence, Karine, Cynthia, Val, Natasha et Harmony
Les photos qui suivent sont un peu en vrac vous imaginez bien qu’il n’y a pas de foie gras dans les petits pots de vos bébés!
Et puis mes autres visites d’usine:
l’usine Delacre à lambermont
la biscuiterie nantaise la BN
l’usine chocapic