Les contes de la rose – Chapitre X

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Jean-Marie Pieri nous propose un conte moderne sur l’incompétence des socialistes au pouvoir : à savourer avec délectation…

A l’Observatoire du MENSONGE, nous aimons la liberté de publier.

 TRIBUNE LIBRE 

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

   Les contes de la rose   

Par Jean-Marie Pieri

Chapitre X

A propos de la rose.

Loin des cités du royaume… au coeur des forêts, là où la magie à ce jour est restée, les trois soeurs Liberté, Egalité, Fraternité conversaient sur un discret tapis de mousse.

Liberté, contre un arbre adossée, se plaignait à sa soeur Egalité qui l’écoutait des larmes plein les yeux, Fraternité gémissait le regard tourné vers les cieux.

Tels étaient les noms des trois soeurs affligées au coeur des forêts.

Nous sommes bien malades, se lamentait la première, ma robe dorée est toute trouée et déchirée par les mensonges, la misère de ce monde, la deuxième pleurait et broyait les plus noires pensées, aujourd’hui j’ai bien cru défaillir en tombant dans le piège d’un vilain sorcier. La troisième, toute recroquevillée sous son étole d’argent, se penchait vers la terre nourricière en quête d’une fleur de rosée.

⁃  Liberté: Soeurs, mes chères soeurs, ne voyez-vous rien venir? Un mauvais génie nous blesse et nous torture de bons mots, de sarcasmes horripilants, un tourbillon de poudre dorée tomba sur ses épaules.

⁃  Egalité: Tout va de travers depuis l’avènement du dragon et de ses soeurs, ces funestes pestes du soir au matin distillent poisons et elixirs détestables, un long voile d’azur tomba sur ses épaules.

⁃  Fraternité: Je ne sais plus où me mettre, je vois monter la haine, l’intolérance, l’hypocrisie, les conflits de société et en signe d’affliction un linceul de tristesse tomba sur ses épaules.

⁃  L: Notre territoire se réduit comme peau de chagrin, il faut réagir mes soeurs, déclara l’aînée, nous défendre, ne pas laisser faire dragon et ses acolytes, sans parler de tous ceux qui participent à notre perte et veulent détruire notre sanctuaire!

⁃  E: Résistons donc de toutes nos forces, s’empressa la soeur moyenne, il faut dissiper ces poisons mortels qui abiment les coeurs et les âmes!

⁃  F: Je suis fatiguée de lutter contre les forces du mal qui détruisent nos rêves, notre éternité est un chemin ardent semé d’embuches.

⁃  L: Ce chemin à l’enfer semblable brûle nos pas!

⁃  E: Corolles sans coeur si pures, épines si dures!

⁃  F: Un triste avènement de brutalité, d’ingratitude!

⁃  Ma rose de solitude, émue par un rayon de soleil dégrafa son corsage à l’aube de mes sens.

⁃  Ma belle en éveil dénoua d’un pétale tendre, la main amoureuse qui emprisonnait sa taille.

⁃  Mon pétale si tendre, si velouté, emporté par le vent, vint tomber aux portes du temps.

⁃  Rose des vents, fleur du désert, aimée d’un rossignol des neiges, senteur, esprit de parfum.

⁃  Inspiré du sage Saadi et de son jardin des roses: oui mais ça c’était avant!!!