Mort, solitude, communion et résurrection

Publié le 19 décembre 2013 par Tchekfou @Vivien_hoch

 

Vie, mort, euthanasie :

Chacun va donc pouvoir décider de sa piqure létale dès que sa vie sera devenue une souffrance terrible à l’issue indiscutable. J’ai toutefois mémoire que l’issue de la vie elle-même était indiscutablement la mort, et que la contemplation de la moindre vraie souffrance -la mort d’un enfant entre autres- portait en elle-même une révolte infinie, l’insoutenable lourdeur de l’être.

Dignité, résurrection et veille :

Avec tout le respect possible, à bien lire la porte-parole d’EELV sur le suicide de sa mère, et au-delà des effets de style, j’ai bien l’impression que la dignité revendiquée ne va pas plus loin que la volonté de tout maîtriser, et de n’être pas un poids ni une honte dans sa souffrance.

C’est pourtant le fondement chrétien que de dire qu’au delà des injustices et des souffrances, aussi réelles soient-elles, il y a la vie éternelle. Crûment. Car si le Christ n’est pas ressuscité, la foi est vaine et vains sont les veilleurs. Et le moindre risque, la moindre chance que cela soit vrai, intimement vrai, dans la contemplation de la nature, la parole reçue ou le don total de soi, renverse totalement la donne…

Chaînes féminines :

Les femmes au boulot selon la folle dingue du gouvernement Belkacem. Comme au temps où les femmes, libérées de la servitude, ont pu enfin aller croûter au kolkhoze, et être enfin accomplies. Ce sketch est en ligne avec le point précédent : chacun décide de sa destinée, tout seul. Le fond de l’être est la communion disait le cardinal Daniélou à propos de la Trinité (et dont nos familles sont le reflet naturel).  Aujourd’hui, l’être est monôme urbain, bossant seul, s’assumant seul, ne s’engageant envers personne, et crevant seul pour ne gêner personne.

 
Mon Dieu, que Votre Règne arrive !