[BLANCHE, LA GELÉE AUX QUATRE COINS]
Blanche, la gelée aux quatre coins — surprend le monde !
Attendant
la houle grande du printemps, la foule
des orges qui épieront. Des quatre pieds, comme figure
toute gloire drapée de boue et d’or. Et qu’importent
les mouches affairées dans le trop-plein d’air moite — ô dissidentes !
Mais qui suis-je au plus bas du monde ? Anxieux
de l’herbe qui tarde en sa pousse fébrile, résigné
dans l’attachement fier au finage illusoire.
Pascal Commère, « Songe du petit cheval déplacé en terre franque », Bouchères, Obsidiane, 2003, in Des laines qui éclairent, Une anthologie, 1978-2009, Obsidiane & Le temps qu’il fait, 2012, page 286.
PASCAL COMMÈRE
Source
■ Pascal Commère
sur Terres de femmes ▼
→ Mémoire, ce qui demeure (note de lecture d’AP)
→ Lettre de la mère (extrait de Mémoire, ce qui demeure)
→ [Crayonné paysage] (poème extrait de « Sur une ligne de crête en Toscane »)
■ Voir | écouter aussi ▼
→ (sur Terre à ciel) une page consacrée à Pascal Commère (nombreux extraits + notice bibliographique)
→ (dans la Poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Pascal Commère
→ (sur le site de France Culture) Pascal Commère dans Ça rime à quoi de Sophie Nauleau (émission du 13 mai 2012)
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