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VIDEOS – SYRIE. Bassam Tahhan avait raison: inquétant rapport d’Amnesty international

Publié le 21 décembre 2013 par Menye Alain

EIILLes pays occidentaux admettent enfin qu’ils ne peuvent pas éliminer Bachar al-Assad du pouvoir en Syrie, de peur de voir le pays tomber en miettes, poussé dans le chaos, à cause de la prise du contrôle de la Nation syrienne par des militants islamistes. Comme si dès le début tout n’était pas aussi clair et limpide avec les Frères musulmans à la manoeuvre, comme leur seul et unique informateur de…Londres.  Il a fallu du temps pour que ces clowns qui nous gouvernent admettent en sourdine qu’ils se sont trompés d’entrée de jeu. Mais, ces hypocondriaques qui ne pensent qu’à eux, refusent de reconnaître leurs fautes, et poursuivent dans la même attitude néfaste, en rejetant toute la responsablité sur le président syrien…

Depuis des lustres, ils nous disent que l’ASL est une force incontournable qu’il faut aider. Et pourtant, ce machin n’existe que sur du papier. Ils refusent de le reconnaître mais, ils seront victimes de leurs propres turpitudes et mensonges. Quand ils vous parlent de zones libérées -DJ Fabulous et ses protégés-, ne jamais l’oublier, il s’agit de protéger al-Qaïda. La preuve est aujourd’hui patente. Al-Qaïda et Occident, plus la Turquie et les pays du Golfe, en Syrie, c’est bonnet blanc, blanc bonnet.

Toutes les zones dites libérées, en Syrie, sont tenues par al-Qaïda. Il ne s’agit pas d’une légende urbaine, encore moins d’une analyse sortie de derrière les fagots d’un think thank payé à prix d’or pour mentir. Les "qui" sont la réelle composante d’al-Qaïda aujourd’hui en Syrie ? Le Front al-Nosra et "L’Etat islamique en Irak et au Levant" (EIIL). Ces deux organisations terroristes que certains veulent protéger en militant urbi et orbi pour la mise sur pied de corridors dits humanitaires, devrais se soucier des populations du nord syrien sous leur diktat. Leur ennemi Assad, n’en déplaise aux esprits chagrins, n’est jamais allé aussi loin.

Ainsi,  les protégés de l’Occident ont établi la loi islamique avec des tribunaux spéciaux dont les juges, ne prononcent que deux sanctions essentielles, les sévices physiques, et la peine de mort. Amnesty International connu pour ses amitiés avec Bachar al-Assad, nouveau protecteur des dictateurs dira-t-on, brosse un tableau désastreux des amis de François Hollande, dans un document rendu public hier.  Dans leurs prisons, où sont même détenus de jeunes enfants en compagnie d’adultes, on assiste pour les premiers à des sévices physiques, à la torture des jeunes adultes, et à l’éxécution sommaire, toujours dans des lieux publics, notamment à Raqqa et dans les zones d’Alep où ils règnent en maîtres absolus, des adultes…

Dans ce rapport, on apprend que l’EIIL est en charge d’au moins sept «centres de détention» dans la zone où des enfants de 8 ans à peine, sont placés en détention.  Les jeunes adolescents sont flagellés, et les adultes exécutés après des simulacres de procès durant quelques minutes. Les rapport indique que ces gens vivent dans des conditions cruelles et inhumaines jamais observées nulle part ailleurs.

Groupe Al-Qaïda: Un homme tenant le drapeau de l'Etat islamique en Irak et al-Sham (ISIS) marche à travers une colline dans une vidéo de propagande pour l'organisation

Les bonnes habitudes ne se perdant pas. Philip Luther, responsable Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty international, pince-sans-rire, assène:  «Après des années où ils étaient en proie à la brutalité du régime al-Assad, les gens d’al-Raqqa et Alep souffrent aujourd’hui sous une nouvelle forme de tyrannie imposée par l’EIIL, dont la détention arbitraire, la torture et les exécutions sont devenus l’ordre du jour perpétuel.

Revenons au rapport qui répertorie les formes de tortures des protégés de l’Occident: chocs électriques, positions de stress, flagellations régulières avec des ceintures ou des câbles des générateurs électriques en caoutchouc. Existence même de prisons secrètes à Raqqa et Alep. Des histoires tristes, comme celle de ce père qui a dû endurer les cris de douleur de son fils de 13 ans, torturé  par ses ravisseurs dans une pièce voisine. Deux autres détenus racontent comment ils ont été témoins du martyr d’un enfant d’environ 14 ans, qui a reçu environ 100 coups de fouet lors d’un interrogatoire à Sadd al-Baas, une prison située dans le gouvernorat de Raqqa, sous la responsabilité de l’EIIL. Que dire de cet autre enfant, battu 30 à 40 fois par jour, et ceci,  pendant plusieurs jours, parce que soupçonné d’avoir volé une moto ?

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