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Jean-Marie Pieri nous propose un conte moderne sur l’incompétence des socialistes au pouvoir : à savourer avec délectation…
A l’Observatoire du MENSONGE, nous aimons la liberté de publier.
TRIBUNE LIBRE
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***
Les contes de la rose
Par Jean-Marie Pieri
Chapitre XI
Une gorgée de Liberté !
Le géant Yanosh descendait d’une lignée de despotes et de tyrans sanguinaires, héritier direct du magicien cruel et moustachu qui avait sévi au nord et au sud de la grande mer de glace, de la grande barrière asiatique à l’est, des Carpates à l’Ouest.
Après la mort du magicien sanglant son immense empire s’était morcelé en une infinité de royaumes dirigés par des tyrans ordinaires et "normaux" pour ne pas dire vulgaires.
Ce géant n’avait que l’apparence d’un preux, car s’il en avait la stature ce n’était d’abord qu’un lâche et un fieffé couard à l’image de son voisin le vieux lézard de Komodo.
Vorace et cupide il aimait à festoyer avec sa légion de charognards noirs dévoués à son service et capables de tous les crimes.
Rien ne l’intéressait à part la satisfaction de ses pulsions, de ses désirs les plus égoïstes. Sa violence envers les femmes était proverbiale: il profitait de la faiblesse et de la beauté de ses esclaves.
Le géant adorait l’argent, le luxe, la belle vie facile et rançonnait ceux qui avait le malheur de séjourner sur ses terres.
A mesure que son pays s’appauvrissait sa richesse et son ambition devenaient démesurées! Homme de peu de foi, caractère odieux, il aimait humilier ses adversaires.
Ses terres se trouvaient aux confins de l’empire du camarade magicien rouge qu’il vénérait sans avoir son génie, ni ses compétences maléfiques.
Un raz-de-marée populaire chassa les ombres d’un passé sordide, le pays s’ouvrit au soleil de la vérité, espoir de progrès, après des décennies d’immobilisme et de stagnation.
Le peuple prôna la liberté, rêva d’égalité, de fraternité en supprimant toutes les idoles du passé en les remplaçant par un symbole de vertu forte et inaliénable dans le coeur des citoyens: celui de l’orange parfaite, aussi belle que poétique.
Des dirigeants se succédèrent, puis une Dame princesse incarna un instant la volonté du peuple, par sa beauté et ses mille talents elle réussit à créer l’illusion d’un monde parfait.
Le méchant géant ne perdait pas son temps, il réussit à coaliser les forces des ténèbres, hostiles au renouveau démocratique, nostalgiques du passé, de la tyrannie liberticide, il jeta sur les routes ses âmes damnées, réussit à corrompre, pervertir, ruiner l’image de la Dame princesse, par traîtrise il la fit enfermer dans une prison insalubre où la belle Dame princesse se morfondait et s’étiolait.
Les amis de l’orange restés fidèles en dépit des brutalités des complices du géant, craignaient pour la santé de la pauvre recluse.
Une fois arrivé au pouvoir Yanosh le terrible découvrit son véritable visage: arrogance et duplicité devenaient parole d’évangile au pays jaune et bleu.
Protestations, manifestations, indignation du peuple n’y faisaient rien, tant sa haine de la beauté, de la liberté ne cessaient de croître!
Le despote des ténèbres ivre de rage et de colère maltraitait son peuple, jouait sur les antagonismes, en appliquant cette méthode simple: il faut diviser pour régner. Yanosh le terrible pillait son pays sans vergogne et voulait faire disparaître ce symbole de l’orange dans le coeur et l’esprit du peuple!
Ces manoeuvres tortueuses du fourbe échouaient et il ne parvenait pas à extirper les derniers ferments de liberté, l’étincelle de vie qui brillait dans les yeux des enfants de l’orange!
Ce peuple courageux résistait aux pressions de la police anti-émeute, aux sévices d’une milice désemparée: jeunes, vieux, femmes, enfants, citoyens d’un même pays, un jour se rassemblèrent sur la place centrale de la cité, symbole de liberté, symbole de fierté et d’indépendance pour s’opposer aux méfaits, à la violence, à la corruption d’un régime condamné à disparaître dans les poubelles de l’histoire!
Au coeur de la capitale des citoyens libres chantaient, dansaient, criaient, clamaient leur désir d’un monde nouveau, d’une ère de justice, d’égalité et de fraternité!
Un seul mot illuminait leurs visages en dépit des coups, des violences, des tortures "des loups du régime": Yanosh traître et félon: "démission" Yanosh "dégage" ton pays ne veut plus de toi et la communauté internationale te conspue, quand ton peuple te vomit!
Aucune ruse, aucun mensonge ne te sauveront du verdict populaire du pays du trident.
Pays de rêve, pays de conte, au peuple glorieux, ton pays s’est réveillé et retrouve la liberté en chassant les ombres du mensonge et de la terreur.
Yanosh, tyran contesté et tigre de papier, ton sabre de bois ne pourra te sauver, ton régne aujourd’hui s’achève, le peuple s’est réveillé!
Soyons vigilants, car au pays du trident le tyran n’a pas encore dit son dernier mot!