Magazine Journal intime

Insurrection du 18 Mars, partie 1 (Commune 12/24)

Publié le 22 décembre 2013 par Deklo

Meg Stuart - Sketches/Notebook

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Précédemment, on s'est arrêté sur les approches des différents courants socialistes de l'époque...

  C’est la nuit. On se réveille soudainement. On ne sait pas pourquoi. Il y a une rumeur confuse qui traine dans l’esprit, qui n’arrive pas tout à fait à s’arracher à l’enlisement du sommeil. Et puis on entend clairement des cris et des coups frappés à la porte. On se lève. C’est la voisine. Elle secoue son corps. On ne comprend pas. Ses yeux sont rougis, ses mains brandissent des poings crispés et elle parle, elle parle sans qu’on puisse saisir dans son flot illimité de sons une parole qui nous entrainerait. « Ils ont tiré sur un factionnaire ! »… « Les canons ! »… « Des soldats »… « Thiers »… « En pleine nuit »… L’immeuble se réveille. Les portes s’entrouvrent. On voit des cheveux, des yeux, des chemises, des membres nus dépasser. Et on voit dans la rue des gens et des gens courir. C’est le 18 mars. Il fait froid encore.

 

   On la suit. On arrive sur la butte Montmartre. On voit un homme à terre, blessé. C’est Turpin, le factionnaire qui gardait les canons[1]. Les soldats de Thiers lui ont tiré dessus. Les gens se rassemblent. Le bruit, ce bruit de voix, de cris, ponctués par le fracas du tocsin[2], étourdit. En haut de la butte, on voit les soldats occupés à déplacer les canons que les parisiens ont déposés là, comme à d’autres endroits de Paris, pour les soustraire aux Prussiens. Leurs chevaux sont restés vers les Champs-Élysées et place de la Concorde[3], sans doute pour ne pas que le peuple s’en empare. C’est donc à mains nues qu’ils s’attachent à les déplacer. On entend des cris, non, avant les cris, quand le souffle se lâche brusquement sous l’effort, sans gagner les cordes vocales, quand ils trainent à bout de bras les 191[4] pièces dont ils ont l’air de maudire le poids. Ils parviennent à en descendre une soixantaine jusqu’au boulevard Courcelles[5]… Lentement, en allant chercher toute la force du corps ; en ignorant les crampes aux avant-bras, aux épaules. Un soldat lève la tête, il regarde toutes les pièces qui restent encore, enchevêtrées, à attendre qu’on les déplace. Puis il regarde un officier qui les surveille. Il ne pense rien. Il lève les yeux plus encore. Une lumière blanche[6] embrasse le ciel : il fait jour.

 

  Les parisiens ont eu le temps de se prévenir, se réveiller, accourir. On entend « Trahison ! »[7] venir de la foule qui s’approche. Les femmes se jettent sur les mitrailleuses et les canons[8], couvrent de leurs chairs, de leurs poitrines, de leurs ventres, des muscles bandés et sûrs de leurs bras ces pièces qu’on croyait ne jamais pouvoir finir de déplacer de toutes façons. Les soldats les regardent sans bouger[9]. Le général Lecomte commande feu sur la foule, une fois, deux fois… Les soldats restent immobiles. Une femme tourne les yeux vers sa mère, sa sœur, et la fixe comme pour faire son image, ses joues généreuses, ses épaules un peu lâches, sa taille gourmande persister dans sa mémoire, voler un bout de sa tendresse. Et c’est un mélange de terreur et de volonté qu’elle trouve dans le regard qui lui répond. Elles ont l’air de se dire adieu. C’est confus, c’est avant de le remarquer tout à fait. Elle continue de se cramponner. Quelqu’un dit d’une voix douce : « Allons bonnes femmes, éloignez-vous ! »[10]. Lecomte ordonne à ses soldats de tirer une troisième fois. Un soldat lève la crosse, puis un autre, un autre encore. « Crosse en l’air ! »[11], on entend crier dans les hurlements, le vacarme qui n’en finit plus. Les soldats refusent de tirer.

 

[Notes : se demander si ce déplacement des canons est un prétexte.

 

Les canons.

  Ces canons, les parisiens s’en considèrent propriétaires, qui ont participé aux souscriptions nationales pendant le siège pour les acheter. On a vu Jacques-Henry Paradis évoquer l’une de ces souscriptions qui avait récolté quelque chose comme « un million cinq cent mille cinquante francs. »[12].

  Par ailleurs, ces canons étaient démilitarisés, hors d’usage : « Nos hommes ne savaient pas s’en servir, et ils n’avaient pas de gargousses. » déclarera plus tard Régère au cours d’un interrogatoire[13].

  Au cours de l’enquête parlementaire sur l’insurrection du 18 mars, tandis que le général Ducrot fait part de son inquiétude, il rapporte la confiance du général Le Flô, persuadé, selon lui, « que les Parisiens étaient fatigués de garder leurs canons, qu’ils allaient les rendre et que tout rentrerait dans l’ordre. »[14].

  La semaine précédente, les bataillons de Montmartre faisaient, en effet, la déclaration suivante : « nous croyons nécessaire de rappeler que les canons n’ont été placés sur les buttes Montmartre que pour les soustraire aux Prussiens d’abord, et, ensuite, pour ne pas les laisser à l’abandon. Le 61e bataillon, certain d’être en cela l’interprète des sentiments de toute la garde nationale du XVIIIe arrondissement, offre de rendre sans exception les canons et les mitrailleuses à leurs véritables possesseurs, sur leur réclamation. »[15]. Noter qu’au 10 mars, Vinoy affirme que malgré l’intervention du maire du 18e, Clémenceau, « les gardes nationaux de Montmartre refusèrent de rendre les pièces qu’ils détenaient »[16] et s’indigne que le Comité central ait voulu « dicter ses conditions »…

 

Inquiétudes au gouvernement.

  Dans les jours qui précèdent, le gouvernement, les généraux se mobilisent. Vinoy raconte : « l’état de trouble et d’agitation permanents, causé par la résistance du Comité central et la réunion d’un si grand nombre de pièces d’artillerie massées sur divers points de Paris en dehors de l’action du gouvernement, ne peut se prolonger bien longtemps encore. Tout le monde comprend que le moment d’en finir est proche. »[17].

 

  Le 10 mars, Favre écrit à Thiers pour l’informer des mesures qu’il entend prendre pour « rassurer et défendre notre pauvre pays si malheureux, et si profondément troublé »[18] et se réjouit : « Ce soir nous avons arrêté la suppression de cinq journaux qui prêchent chaque jour l’assassinat : le Vengeur, le Mot d’Ordre, la Bouche de fer, le Cri du peuple et la Caricature »[19]. Et de conclure : « Nous sommes décidés à en finir avec les redoutes de Montmartre et de Belleville et nous espérons que cela se fera sans effusion de sang. »…

 

  L’approche de Thiers est contradictoire… S’il affirme devant la commission d’enquête : « Quand je fus chargé des affaires, a-t-il dit, j’eus immédiatement cette double préoccupation : conclure la paix et soumettre Paris. »[20]. Et précise devant le parlement : « A l’époque même où l’Assemblée Nationale m’a fait l’honneur de me confier le pouvoir, je ne doutais pas un instant que ce ne fut une très grosse affaire que de venir à bout de Paris dans l’état où il se trouvait. Je ne mis pas en doute que nous aurions un combat terrible à livrer. »[21]… Il se montre pour autant peu inquiet dans une lettre qu’il adresse à l’ambassadeur à Londres où il qualifie les « troubles de Paris » de « maladie nerveuse »[22].

  Tandis que Favre le presse. On a vu qu’il l’inondait d’une « pluie de télégrammes »[23] et même il jette « des cris de détresse, comme les apôtres de l’Évangile : ‘Seigneur, sauvez-nous, nous périssons ! »[24]… Il s’étonne que « Paris ne s’est pas abîmé dans l’anarchie » et dénonce : « la Garde nationale est en pleine insurrection : elle obéit à un comité central que nous ne pouvons arrêter. Elle pille les fusils, les canons, les obusiers, les munitions… »[25]. Le gouverneur de la Banque de France s’impatiente : « On ne sent pas encore [dans l’administration] la main qui dirige, l’unité qui rallie, la décision qui fixe les incertitudes. »[26]

  Thiers cherche à faire montre d’habileté. Il espère que la dissuasion suffira. Il l’écrit à Favre dans un post-scriptum : « Avec une grande force militaire dans la main, une forte attitude et un peu de patience, on a grand’chance d’en finir sans bataille »[27] et le confirme à l’ambassadeur à Londres : « Je vais réunir par des renforts 50 000 hommes. Cette pensée calmera les nerfs des uns et la scélératesse des autres… »[28].

  Dans un discours parlementaire, il précise sa pensée. S’il comprend que la population ait voulu « aider au transport de cette artillerie » pour la soustraire aux Prussiens, il déplore que « des hommes mal intentionnés, de vrais coupables » aient exploité cette inquiétude des parisiens et dit avoir l’espérance d’éclairer cette population, « de la ramener, et de pouvoir éviter, je dis le mot, la guerre civile » [29].

  Dans un placard affiché le 17 au soir, il reprend ce même raisonnement qui accuse des « hommes mal intentionnés » et appellent les « bons citoyens » à se séparer des mauvais[30]. Son idée est que ces hommes, qui se disent républicains, « compromettent la République », « car s’il s’établissait dans l’opinion de la France que la République est la compagne nécessaire du désordre, la République serait perdue »[31]. L’argument a vocation à faire mouche face à une Assemblée envahie par des monarchistes dont l’eau leur vient forcément à la bouche au spectacle du désordre républicain…

  Courant Mai, il écrit à une de ses relations : « Les légitimistes, et les Orléanistes aussi mauvais que les premiers, veulent que je leur livre la république. Ce serait un manque de foi dont je ne me rendrai pas coupable »[32]. Et d’ajouter : « Dans ma conviction il n’y a de possible actuellement(souligné par l’auteur) que la république. – Hors de là, on aura une affreuse guerre civile. ».

  Reste à savoir comment Thiers définit une République qui ne sait décidément pas écouter le peuple… On avait vu les partisans de l’ordre parler de « république nominale », une république sans les républicains qui n’a de république que le nom. On a vu aussi la lettre d’un des amis de Thiers favorable à un « gouvernement neutre »[33] où « les chefs du parti républicain libéral et la bourgeoisie » seraient réunis « dans un effort commun », « devant un drapeau qui ne sera celui de personne ». Daniel Halévy croit comprendre cette thèse comme l’expression d’une espérance monarchique, qui voudrait que le régime républicain s’abîmât à « liquider les pertes du Second Empire »[34], à négocier la paix et à rétablir l’ordre pour laisser place ensuite à une monarchie. L’auteur de cette lettre parle en effet de la république comme d’un interrègne[35]. Mais on distingue quand même un pressentiment, celui de ce régime neutre, c’est-à-dire un régime qui neutralise, équilibre ou annule les forces et on voit bien que cette « neutralité » n’est pas pour rien dans le maintien d’une autorité qui se déguise…

 

Les républicains scélérats.

  Noter qu’ils sont sans doute réellement convaincus que les républicains face à eux veulent la guerre civile. Thiers parle à maintes reprises de « scélératesse », on l’a vu, de « scélérats », par exemple dans un discours à l’Assemblée le 8 juin…

  Favre les décrit animés « par une passion violente », cherchant « l’établissement d’un pouvoir démagogique »[36].  « Aventuriers », « malfaiteurs »[37], sont les mots qu’il choisit pour les qualifier quand il parle des républicains dans ses mémoires. Il met en garde, pour l’avenir, toujours avec ce goût de la démesure qui finit quand même par faire se demander s’il est ahuri ou parfaitement sot, une France qui « conserve dans son sein des germes malfaisants qui pourraient, sous l’influence d’une commotion imprévue, se développer soudainement, et devenir des éléments de trouble, peut-être de dissolution. »[38].

 

  Quoiqu’il en soit, le gouvernement décide d’intervenir avant la prochaine réunion de l’Assemblée du 20 mars : « Un grand conseil eut lieu ; on y discuta la question d’une offensive indispensable et immédiate, qui devait avoir pour but deux points principaux : la reprise des canons, armes et munitions enlevés et gardés à vue par les bataillons dévoués au Comité central ; la dissolution de ce comité et l’arrestation de ses membres »[39].

  Vinoy « aurait voulu que le gouvernement patientât encore quelque temps, de manière à permettre à l’armée, toujours en voie de formation, de recevoir les renforts nécessaires que la mise en liberté de nos prisonniers d’Allemagne allait nous procurer »[40]. (Noter que par la suite, pour cette même raison, le gouvernement n’aura de cesse de jouer avec le temps…). Mais Vinoy ne convainc pas le conseil des ministres. L’attaque est lancée dans la nuit du 17 au 18 mars.]

 

  [Changer de point de vue, faire parler un officier de l’armée du gouvernement, qui s’inquiète des mouvements des républicains parisiens… Brouillon à reprendre entièrement :] On est début Mars. Les pillages des armes et munitions par les factieux et la population qui les suit naïvement n’en finissent plus. Le 3, quatre bataillons de la garde nationale ont pillé sous la menace les armes du poste des gardiens de la paix aux Gobelins[41]. Les renforts envoyés par le préfet de police arrivèrent trop tard. Les rumeurs parlent d’une attaque par les scélérats de la prison de Sainte-Pélagie[42]. Bien sûr, la prison n’a toujours pas été forcée, mais on préfère relâcher un homme détenu pour avoir participé à l’émeute du 22 janvier[43]. Le 6, le 7, il ne se passe rien. Cela veut forcément dire quelque chose. Que préparent-ils ? Le 8, des gardes nationaux insurgés installent un commandement insurrectionnel dans le 13e arrondissement. Ils ont soi-disant élu un certain Duval, un ouvrier qui s’improvise général[44]… Le 9 mars, on craint toute la nuit une attaque sur l’Hôtel de Ville. Des mobiles de Paris protestent contre leur licenciement. Étonnamment, le Comité central calme les choses[45]. Ce doit être une ruse… Le 10, on s’attend à « une agression imminente » du Comité central[46], dont l’organisation, les élections, les ralliements constituent de plus en plus une menace. Mais toujours rien, simplement « une démonstration sans armes »[47]. Le 11, Flourens et Blanqui sont condamnés à mort par contumace et six journaux sont supprimés[48]. [Note : À propos de la suspension de son journal, au prétexte qu’il exciterait au pillage et appellerait à l’insurrection, Paschal Grousset déclarait : « L’imputation d’exciter au ‘pillage’ n’est qu’amusante… Quant à ‘l’insurrection’, j’ai dit et répété dans les deux numéros de la Bouche de fer que, si la résistance à l’oppression est presque toujours le plus saint des devoirs (référence à la formule de Lafayette), dans les circonstances présentes l’insurrection serait la plus désastreuse des fautes… »[49]. Et Le Rappel où paraît cette protestation d’insister sur la détermination des républicains à, comment dire… la non-violence : « le bon sens du peuple a bien vite compris que c’était moins que jamais le moment de donner un prétexte à la réaction, et la conspiration monarchique devra se résoudre encore une fois à chercher un autre moyen d’obtenir la guerre civile. »[50].] De plus, la pension de 30 sous des gardes nationaux a été suspendue et la fin du moratoire sur les loyers et les dettes a été votée. Cela devrait affaiblir sévèrement leurs humeurs. Le 12, le Comité central fait placarder une affiche rouge, « une longue excitation à la révolte et à la désertion »[51]. [Note : début mars plusieurs affiches du Comité central sont placardées. On peut lire dans celle du 18e arrondissement : « depuis vingt ans, nous avions un pouvoir monarchique, c’est-à-dire personnel, qui avait préparé l’élément militaire, bien plus pour les besoins de l’intérieur que pour défendre la patrie. »[52]. Dans celle du 6e arrondissement : « Toute armée permanente est destructive des institutions républicaines. Elle ne peut que conduire le pays tantôt à d’effroyables désastres, tantôt à la gloire militaire, s’élevant toujours sur la ruine des libertés publiques et l’oppression des peuples. ». Et encore : « la Garde nationale […] ne doit obéir qu’aux chefs choisis par elle et constamment révocables. »[53].] Les pillages continuent, chaque jour. On tente de mettre à l’abri les armes. On soupçonne de plus en plus de gardes nationaux de participer aux pillages[54]. Le 16 mars, un incident manque éclater entre un bataillon venu piller des poudrières au nom du Comité et un autre qui a l’ordre de les garder[55]… Il ne se passe rien encore. Mais on pressent que ce Comité qui a réuni « un si grand nombre de pièces d’artillerie »[56] est sur le point de… [Note : développer ce passage pour faire pressentir comment les préjugés, les fantasmes, les rumeurs, que viennent contredire pourtant les faits mêmes qui sont consignés, aveuglent…] Le 17, ce sera pour cette nuit : reprendre les armes thésaurisées par le Comité, le dissoudre, arrêter ses membres.

 

  [Noter que si le gouvernement et son armée délirent les intentions des républicains, le journal Le fils du Père Duchêne illustré, reprochera aux républicains, précisément au Comité, de délirer les intentions de ceux-là : « Paris hésitait… La guerre civile lui répugnait… tout bon patriote que l’on soit, on ne va pas de gaieté de cœur se battre contre des frères… Il fallait trouver un moyen. Ce moyen, vous l’avez trouvé… Vous avez substitué – dans vos bulletins – le drapeau blanc au drapeau tricolore, que les soldats de Versailles n’ont jamais quitté… Vous avez prétendu qu’ils ne se battaient qu’au cri de : Vive le roi ! – Vous les avez appelés : Chouans et Vendéens. Et vous êtes arrivés à ce que la population républicaine ne se batte pas par patriotisme mais par fanatisme. »[57]. Préciser que ce journal, mal à l’aise avec l’autorité du Comité, lui reproche quand même tout et son contraire…]

Dimanche prochain, on continuera le récit de l'insurrection du 18 mars...

[1] Louise Michel, La Commune, Classiques des sciences sociales, p. 183.

[2] Ibid.

[3] Léonce Rousset, 1871: la Commune à Paris et en province, 1912, p. 31.

[4] Vinoy, lui, parle de 171 pièces, Campagne de 1870-1871, Paris, 1872, p. 217.

[5] Ibid.

[6] Louise Michel, op. cit.

[7] Ibid. 

[8] Ibid., p. 184.

[9] Ibid.

[10] Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871, Paris, 1929, p. 98.

[11] Louise Michel, op. cit.

[12] Jacques-Henry Paradis, le siège de Paris, Paris, 1872, p. 348.

[13] Extraits parus dans Journal des Instituteurs et des bibliothèques scolaires, 10 septembre 1871.

[14] Enquête parlementaire sur l’insurrection du 18 mars, Tome III, p. XXVI.

[15] In Le Rappel, en date du 12 mars 1871.

[16] J. Vinoy, op. cit., p. 198.

[17] Joseph Vinoy, Campagne de 1870-1871, Paris, 1872, p. 206.

[18] Cité par Louise Michel, op. cit., p. 177.

[19] Ibid.

[20] in Daniel Halévy, Le courrier de M. Thiers, éd. Payot, 1921, p. 437.

[21] Ibid., p. 436.

[22] Ibid., p. 437.

[23] Ibid., p. 432.

[24] Ibid.

[25] Ibid.

[26] Ibid., p. 434.

[27] Ibid., p. 436.

[28] Ibid., p. 437.

[29] A. Thiers, Discours parlementaires, 10 mars 1871, Quatrième partie, XIII, Paris, 1882, p. 77.

[30] Affiche du 17 mars in Louise Michel, op. cit, p. 178.

[31] Ibid., pp. 179-180.

[32] In D. Halévy, op. cit., p. 441.

[33] Ibid., p. 427.

[34] Ibid.

[35] Ibid., p. 426.

[36] Jules Favre, le gouvernement de la Défense nationale, Tome III, p. 233.

[37] Ibid., p. 234.

[38] Ibid., p. 235.

[39] J. Vinoy, op. cit., p. 207.

[40] Ibid., p. 209.

[41] Ibid., p. 190.

[42] Ibid., p. 191.

[43] Ibid., p. 192.

[44] Ibid., p. 193.

[45] Ibid., p. 194.

[46] Ibid., p. 196.

[47] Ibid., p. 197.

[48] Ibid., p. 199.

[49] In Le Rappel, en date du 13 mars 1871.

[50] Ibid.

[51] J. Vinoy, op. cit., p. 200.

[52] Ibid., p. 26.

[53] In Enquête parlementaire sur l’insurrection du 18 mars, op. cit., pp. 24-25.

[54] Vinoy, op. cit., p. 201.

[55] Ibid., p. 205.

[56] Ibid., p. 206.

[57] Le fils du Père Duchêne illustré, Numéro 7, 24 Floréal an 79, p. 3.


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