Isabel dos Santos, Mariah Carey, Mme Ana Paula dos Santos et M. Josè Eduardo dos Santos
C’est toujours la même histoire avec les soi-disant associations des droits de l’homme, les ONG et les médias occidentaux. Quand il s’agit d’insulter les dirigeants africains, ils ne portent pas de gants et mentent pour la plupart du temps. Attention, ce petit billet n’est pas là, pour dédouaner ces dirigeants, mais pour montrer simplement l’hypocrisie de ces gens. Après avoir chanté pour le "dictateur Kadhafi", annonce une certaine presse américaine, le diva Mariah Carey récidive en chantant pour le despote José Edouardo Santos, président de l’Angola
Les Occidentaux ne se gênent pas quand l’Angola reconstruit l’économie portugaise détruite. Mais, il suffit qu’une chanteuse aille faire son métier pour que ça provoque une volée de bois vert. Cette hypocrisie est insupportable. C’est pour les mêmes causes que je n’arrive pas à comprendre certains africains qui s’associent avec ces gens pour dénigrer leurs dirigeants. Enfin, ils veulent la place et se servent de tous les artifices qui peuvent exister. C’est minable mais, je n’excuse pas les mauvais dirigeants. Ces Africains ne comprennent visiblement pas que ces Occidentaux se moquent d’eux.
Dans un article du site "Page Six", filiale du géant New York Post, intitulé Mariah Carey payée plus d’un million de dollars pour chanter pour le dictateur angolais, la journaliste a sorti sa bazooka. "Dictateur", "tyran", "despote", "kleptomanes de père en fille", état policier" etc. Mais bien sûr, pour les crédules, on peut croire que tout est vrai. Or, en lisant l’article, on se rend compte qu’elle ne chantait pas pour José Edouardo dos Santos, mais pour des associations comme la Croix rouge angolaise, dirigée par l’une des femmes les plus riches du monde, Isabel dos Santos, fille aînée du président angolais. Passons… Peut-être que la distribution des richesses est inégale mais, mentir ainsi est ridicule. Et si on touchait un mot sur l’Angola ?
Depuis des années déjà, un flux d’immigration économique part de l’Europe pour rejoindre le continent africain. Partant du Portugal en crise, ils rejoignent l’Angola, l’un des cinq pays lusophones en Afrique. L’ancienne colonie portugaise, qui attend une croissance du PIB supérieure à 12,5% en 2012, semble offrir un meilleur futur que Lisbonne aux jeunes générations. Dans la capitale portugaise, les manifestations se multiplient au rythme des plans de rigueur. Le taux de chômage y atteint l’énorme chiffre de 15%.
Pourquoi ces ONG se taisent ? Faut-il finalement investir en Occident comme l’Angola le fait aux Etats-Unis et au Portugal pour échapper aux fausses enquêtes ou plutôt ces rapines qu’ils nomment "biens mal acquis" ? Sans doute.
Regardez.