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Tandis que Nicolas Sarkozy se pavane dans les rues de Paris, allant frimer dans le Bois de Boulogne pour son footing, la Libye se meurt. Vendredi dernier, le 20 décembre, le chef des services des renseignements militaires de Benghazi, le colonel Fethallah al-Gazir, a été tué lors d’une visite chez des proches à Derna. Ce traître à sa nation, paie au prix lourd, sa félonie. Le chaos s’installe durablement.
Plusieurs attentats terroristes ont déjà eu lieu en Libye mais, ce matin, la pays a connu sa toute première attaque kamikaze. Un homme, au volant d’un véhicule Toyota Cruiser bourré d’explosifs, a foncé sur un poste de contrôle militaire à Bersis, ville située à 50 kilomètres à l’est de Benghazi. Cet attentat-suicide a causé la mort de sept personnes set 12 autres ont été grièvement blessées et leur pronostic vital est engagé.
"L’incident a eu lieu à 01h30 aujourd’hui" selon le porte-parole de la Chambre mixte de sécurité de Benghazi, Ibrahim Shara. Parmi les victimes, il y a des civils ainsi que des militaires. Les Libyens sont en état de choc. Ils ne cesseront de parler de Mouammar Kadhafi et de le pleurer. Si c’est à ce prix la liberté, alors, bienvenus en enfer mais, ce n’est que le début !