23 décembre 2013
C'est certain, à l'approche de demain soir, je ne suis plus sur les charbons ardents comme peuvent l'être mes petits chéris, puisque j'ai choisi mon cadeau avec Claude comme il a choisi le sien avec moi. Cependant, je commence à languir de voir la découverte des jouets, les petites mains qui déchirent, les papiers rageusement froissés ...
Le Père Noël a pris de l'avance et a stocké dans ma cheminée les paquets bien emballés. Je suis toujours aussi étonnée du volume que cela représente ! Ensuite, il faudra soigneusement replier les emballages et les papiers déchirés, vérifier qu'il ne manque aucune pièce aux Lego, Playmobil et autres ensembles ... C'est aussi ça la fièvre de Noël : ni très chrétien, ni très écologique. Toujours un rituel.
Aujourd'hui, je vais passer en revue mes ustensiles et aller chercher mes commandes pour le repas. J'ai vécu un instant de panique car je ne retrouvais plus la clé du buffet où sont rangés les assiettes et les verres "du dimanche". Ouf, je l'ai retrouvée. Cet après-midi, je passerai en revue la nappe et sans doute l'installerai-je sur la table afin d'en effacer les plis.
Quant à moi, avec tant d'années de recul, je me remémore un très ancien 23 décembre. J'avais réussi à persuader mes parents de me laisser organiser ma première surprise-party. Electrophone, microsillons, rock et slows, lumières tamisées, robe "princesse" et petits talons ... J'avais 14 ans, j'étais en classe de troisième et je poursuivais en réalité un seul objectif : séduire le plus beau garçon de ma classe. J'avais tout organisé dans ce but. Et j'ai réussi : en dansant sur "Love me tender" et l'inoubiable vibrato d'Elvis Presley, j'ai échangé mon premier vrai baiser. Soyez rassurés, cette aventure qui valait rite de passage ne me mena pas plus loin, mais je me souviens encore de la date !!!!