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TURQUIE. Corruption: Recep Tayyip Erdogan, la sens-tu, qui se glisse dans ton c*, la quenelle ?

Publié le 23 décembre 2013 par Menye Alain
Recep Tayyip Erdogan

Recep Tayyip Erdogan

Allah derrière, l’argent devant ! Ceci devrait être dorénavant, de Tunisie en Turquie, en passant par l’Égypte, le slogan des partis islamistes. Le scandale abyssal de la corruption au coeur même du pouvoir en Turquie ne trouve pas l’écho nécessaire en Occident. Et pour cause. Le parti islamiste étant lié à l’OTAN et aux Occidentaux pour torpiller un pays souverain, la Syrie, ce sont des pseudo indignations dans des articles creux qu’on voit ici ou là. Les journalistes étant devenus de soldats oeuvrant pour le mensonge et la désinformation, normal, il est improbable que le scandale turque soit traité de façon impartiale.

Comment comprendre que le ministre des affaires intérieures de la Turquie ait offert, hier, sa démission au Premier ministre Recep Tayyip Erdogan ? Son propre fils a été mis sous les verrous, ainsi que 23 autres personnes. Mais, hier, dimanche, la blague du jour est celle de Recep Tayyip Erdogan, le dirigeant turc, qui a, de nouveau, rejeté les retombées du scandale en arguant qu’il s’agit tout bonnement et simplement d’un complot international contre son gouvernement. Un foutage de gueule en règle.

Pire, les policiers ayant oeuvré pour le démentelement du réseau mafieux des autorités turques, ont subi grossièrement, une purge sans précédent. La totalité des fonctionnaires de police enquêtant sur l’affaire sont, aujourd’hui, soit, démis de leur fonction, soit, dénigrés. Ah, vous nous direz urbi et orbi que, on a ici en Turquie, contrairement à la Syrie, un régime démocratique. De qui se moque-t-on ? Il s’agit bel et bien d’une dictature islamiste, qui se croit tout permis parce que les Etats-Unis sont son allié.

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Une police qui, après perquisition, a découvert des millions de dollars en espèces cachés dans des boîtes à chaussures dans la maison du directeur de la banque Halkbank, appartenant à l’Etat turc, voit son travail dénigré par le même pouvoir. Pire, de voir les fils à papa, celui du ministre de l’Intérieur Muammer Guler, et celui de l’Economie Zafer Caglayan, sous mandat de dépôt après avoir favorisé des pots de vin massifs, on se rend à l’évidence. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, est une racaille en col blanc, tout comme ces dirigeants occidentaux qui ne voient le mal qu’ailleurs. Des hypocondriaques qui doivent consulter. Des terroristes intellectuels au service de la Finance internationale et non de leurs peuples…

Hormis ce scandale, l’autre, aussi retentissant que ridicule est celui des limogeages d’au moins 25 hauts gradés de la police, qui ont perdu leurs postes à Istanbul. Et pour couronner le tout, toute honte bue et le nez s’allongeant plus que celui de Pinocchio, Erdogan a déclaré, hier: «Nous allons briser les mains sales qui posent des pièges pour faire glisser la Turquie dans le chaos". Rien que ça. A juste titre donc,  les partis d’opposition l’accuse d’essayer de blanchir ce scandale. Un vrai remake des allégations mensongères lors des émeutes de l’été dernier, lorsque le clown disait que ce sont des forces étrangères qui s’acharnent sur la Turquie. Quand on sait que cet homme arme des terroristes en Syrie, il y a de quoi gerber…Un voyou, on vous dit !

La loi du karma va probablement le balayer. C’est une question de temps et, Bachar al-Assad tient toujours…


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