Se coltiner un sapin digne de ce nom au 4ème étage, faire en sorte de ne pas abandonner toutes ses épines en chemin, d’arriver à bon port avec toutes ses vertèbres dans le bon ordre, c’était pas gagné. J’y réfléchissais, hésitais, pesais le pour et le contre, rajoutais le nombre de marches, l’âge de mes dorsales, lorsque la réponse a fait son apparition, fière, poilue et possessive, a pris place dans le canapé, son canapé, s’est lové dans sa prise, toutes griffes dehors prête à défendre sa prise, à déchiqueter sa proie …
Et j’ai su que c’était une évidence que l’arbre fallait oublier, que le sort des guirlandes devenues confettis, serait doux à côté de celui des boules, que quant à la crèche valait mieux ne même pas y penser, que le sort du petit jésus serait de l’ordre du blasphème.
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