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CAMEROUN – FRANCE. Le gri-gri de Paul Biya libère le père Georges Vandenbeusch

Publié le 31 décembre 2013 par Menye Alain
Paul Biya

Paul Biya

Le père Georges Vandenbeusch, prêtre français qui avait été enlevé mi-novembre à Nguetchewé, une localité de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, a été libéré dans la nuit par l’armée camerounaise. Un nouveau succès du président camerounais Paul Biya, dont l’incroyable réussite frise l’imposture, devrais-je dire, l’insolence. Après la famille Moulin-Fournier, c’est donc au tour du prélat d’être libéré, et personne ne sait et ne saura comment. La France qui méprise tant les Africains, va finir par ériger une statue au président camerounais…

Alors que le Nigéria n’arrive même pas à éradiquer la secte islamiste Boko Haram, qui avait revendiqué cet enlèvement du père Georges Vandenbeusch, on se demande bien sur quel fétiche s’appuie le président camerounais Paul Biya, quand on sait qu’à travers le monde entier, la France a de nombreux otages qu’elle n’arrive pas à faire libérer. On se souvient de l’évasion rocambolesque de Francis Collomp, une exception.

Georges Vandenbeusch

Georges Vandenbeusch

Enlevé jeudi 14 novembre, celui qui était alors curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sceaux (Hauts-de-Seine), a bien de la chance, celle d’être libre, 45 jours seulement après son rapt. On suppose néanmoins qu’il passera la Saint-Sylvestre, en compagnie du président camerounais au palais de l’Unité, à Etoudi, quartier de Yaoundé. Du coup, François Hollande va demander à son homologue camerounais, son secret, et probablement lui proposer d’acheter ses amulettes, tellement, la France est dans le cambouis.


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