Quand une nouvelle année va débuter, on a toujours un peu l’impression que les choses se répètent. Il y aura le réveillon, le champagne qui pétille dans les verres, les cris et les embrassades à minuit, les klaxons des voitures et certainement des crétins avinés qui ficheront le bordel quelque part et des bandes dune autre catégorie d’imbéciles qui brûleront des voitures dans leurs cités.
Toutes ces images ont été vues cent fois déjà et on les reverra sûrement aujourd’hui à la télévision, je suis prêt à prendre les paris. Du coup, quand on commence à prendre de la bouteille, le nouvel an ça lasse et selon l’humeur on considère cette journée fatidique comme la pire de l’année à venir, ou bien l’une des plus agréables de toutes celles qui se sont écoulées depuis la dernière fois.
Ce peut être la pire si l’on se sent forcé d’appeler toute sa famille et ses amis pour leur souhaiter la bonne année, alors que pour certains on n’en a pas vraiment envie. Ce peut être la pire aussi, si l’on est seul et que l’on n’a pas fait la fête comme les autres, ou bien parce qu’on craint l’avenir et que chaque jour qui passe nous en rapproche un peu plus.
Mais ça peut être une très belle journée si on la voit comme l’occasion de faire une teuf d’enfer avec tous ceux qu’on aime. Ou encore de s’émerveiller d’être toujours vivant, paré pour attaquer une année supplémentaire voire de se moquer rétrospectivement de tous ceux qui il y a un an exactement nous prédisaient les pires catastrophes pour 2013, tous ces prédicateurs de malheur qui ne vivent que de ce fonds de commerce anxiogène.
Alors prenez cette journée comme vous l’entendez, faites-en ce que vous voulez, c’est votre affaire après tout. Néanmoins, sachez que je vous souhaite sincèrement une très bonne année et toute la force nécessaire pour que ça reparte comme en 14 ! Ce qui est une façon de parler, bien entendu…