Francis Braun
in Jean-Louis Giovannoni, On naît et disparaît à même l’espace,
Brandes, 1985.
[NOUS VENONS D’UN PAYS QU’ON NE PEUT PLUS TOUCHER]
Nous venons d’un pays
qu’on ne peut plus toucher
un pays
qui se tient à côté des gestes
à côté de la voix
un pays
qui ne sait te nommer
qu’en te perdant
Sommes-nous faits
pour n’être que traversés ?
pour n’avoir aucune autre consistance
que celle de nos mouvements ?
Nous sommes à la fois la distance
et le Passage
Jean-Louis Giovannoni, On naît et disparaît à même l’espace, Brandes, Béthune, 1985, s.f. Peinture originale de Francis Braun.
JEAN-LOUIS GIOVANNONI
Ph. © Phil Journé
Source
■ Jean-Louis Giovannoni
sur Terres de femmes ▼
→ Ce que l’immobile tient pour geste (extrait de Pastor, Les Apparitions de la matière)
→ Envisager (note de lecture de Tristan Hordé)
→ Il faut si peu de chose
→ Issue de retour (note de lecture d’Isabelle Lévesque)
→ Issue de retour (note de lecture d’AP)
→ Mère (+ notice bio-bibliographique)
→ Notre voix
→ [toujours cette envie de t’ouvrir]
→ Jean-Louis Giovannoni | Stéphanie Ferrat, « Les Moches » (note de lecture d’AP)
→ Jean-Louis Giovannoni | Marc Trivier, Ne bouge pas ! (note de lecture d’AP)
■ Voir | écouter aussi ▼
→ (sur Terres de femmes) 3 février 1984 | Lettre de Raphaële George à Jean-Louis Giovannoni (+ La Main de Raphaële George, par Jean-Louis Giovannoni)
→ (dans les numéros 19-20, « Utopie » [Espace Corse] de la revue numérique québécoise Mouvances) deux poèmes inédits de Jean-Louis Giovannoni, traduits en corse par Jacques Fusina
→ (sur le site grande menuiserie de Nolwenn Eulzen) « Que peut (encore) l’écriture ? », enregistrement d'un entretien entre Jean-Louis Giovannoni et Gisèle Berkman (19 avril 2013)
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