DIEUDONNE & QUENELLE. Disproportion: du terrorisme intellectuel au terrorisme d’état

Publié le 06 janvier 2014 par Menye Alain

On assiste depuis bientôt trois semaines, en France, à un lynchage sans précédent d’un homme. Rassurez-vous, il n’a tué personne, n’a pas appelé au meurtre d’un tiers, il n’a fait que parler. Pire, dans un spectacle d’humour et rien d’autre. Au-delà du délit d’opinion que le landerneau médiatico-politique met en place, on constate, avec amertume, que la séparation des pouvoirs entre l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire n’existe tout simplement plus dans ce pays qu’est la France. On prépare sans doute les esprits à un assassinat probable d’un esprit libre, qu’on maquillera en suicide, suite à tout ce qui lui tombe sur la tête. Pire, interdiction à priori, ou comment entrer par effraction dans la tête d’une personne qu’on condamne parce que noire…

Les prémices d’une dictature de fait

Il n’y a pas mieux à faire en France que cet acharnement médiatico-politico-judiciairo-fiscal orchestré à l’encontre de l’humoriste Dieudonné ? Quel danger représente-t-il pour mettre la République sans dessus dessous, de l’Elysée au dernier patelin ? Ceux qui réclament à cor et à cris la démocratie ailleurs, accusant et brocardant les "dictateurs", qui "massacrent leur propre peuple", s’unissent, pour massacrer un seul homme. Là, ils balaient du revers de la main cette terrible entorse à la démocratie tout en validant la dictature.

Ils veulent mener leur barque avec des idées préconçues. Critiquent la Chine et veulent s’inspirer de son modèle en matière de l’Internet. C’est un mal pour un bien car, le peuple, avec Dieudonné, comprend qu’il est manipulé et vote pour des gens qui ne servent que leurs propres intérêts, et non les siens. Si on ne partage pas l’humour de Dieudonné sur des sujets aussi sensibles, au nom de quoi, de quel principe légal, va-t-on galvauder la démocratie et la liberté d’expression ? Si on parle de liberté d’expression, c’est aussi d’accepter les caricatures de "mauvais goût". Tous les goûts sont dans la nature et qu’ils cessent d’évoquer le racisme alors qu’ils n’ont aucune leçon à donnner aux autres sur ce point.

Le terrorisme intellectuel ne passait pas

Canal+ n’est plus que l’ombre de lui-même, avec les Guignols de l’Info qui sont vraiment, cette fois-ci, devenus de vrais guignols ne servant à rien, à part serviR la même daube que la presse mainstream. Souvenez-vous, en 2004, ce dernier fustigeaient l’attitude anti-démocratique du terrorisme intellectuel de nombreuses associations qui avaient réussi à faire interdire l’Olympia de l’humoriste Dieudonné. Regardez. (pour des questions de droit, la vidéo peut être supprimée)

Tous les sondages qu’ils ont fait dans tous les médias ont clairement indiqué un NON à la censure. Parce que, il s’agit bien évidemment d’une censure raciste. D’un acte illégal en préparation. Ces gens, la tête dans le guidon, ne mesurent visiblement pas ce qu’il va se passer en France. Ils seront les seuls responsables…

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Place au terrorisme d’état

Dès ce lundi, à Versailles, Jean-Marc Ayrault disait  n’avoir "aucun doute" sur l’arrêté qui sera pris à Nantes en faveur d’une annulation du spectacle de Dieudonné. Quelle honte ! Cette nouvelle police de la pensée imposée par ce gouvernement s’inspire de thèses maoïstes bien éloignées du modèle républicain qu’ils évoquent avec hypocrisie. Tous ces bras cassés, impopulaires, et  en mal de notoriété s’accrochent à un humoriste, pour tenter de redorer leur blason. Ce n’est qu’une illusion. Il faut les sanctionner dès les prochaines élections…Dire stop à ces illusionnistes ! Qui vivra verra !

"La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi." Déclaration des droits de l’homme et du citoyen article 11. Aujourd’hui, c’est Dieudonné, demain, ne venez pas dire ici que nous ne vous avons pas averti depuis belle lurette ce qui se tramait, le retour du Code noir…hélas, validé par ces négres de maison, qui ne doivent plus s’asseoir à la table des noirs…pas de pardon pour des traîtres !