Contrairement à une idée répandue, Camus n’est pas contre le capitalisme. De son analyse méconnue mais très précise (Qu’est-ce que la propriété ?), il ressort que la propriété suppose l’appropriation par le propriétaire de la plus-value volée aux ouvriers en ne leur payant pas ce que la force du travail collective obtient, elle et elle seule.
Si la propriété se trouve aux mains de ceux qui n’exploitent personne, elle n’est pas condamnable.
Il faut une répartition équitable des produits et des biens nécessaires au peuple.
(Michel Onfray, l’ordre libertaire)