TRA LE VENE DEL MONDO
a Yves Bonnefoy
Il cielo che disegni
con i rami tesi
nel buio di un mattino
senz’alba
E il cuore nascosto sotto i sassi
tra le vene del mondo
mentre un bambino nasce
dal dolore della sabbia
Ne senti il respiro
colorare il mondo
del sangue d’arenaria
Essereterra
Fabio Scotto, La Grecia è morta e altre poesie, Passigli Editori, Collana Passigli Poesia, 2013, p. 75. Prefazione di Alberto Bertoni.
ENTRE LES VEINES DU MONDE
Le ciel que tu dessines
branches tendues
dans le noir d’un matin
sans aube
C’est le cœur né sous les pierres
entre les veines du monde
à l’instant où naît un enfant
de la douleur du sable
Tu écoutes son souffle
colorer le monde
d’un sang de safre
Êtreterre
Traduction inédite de Sylvie Fabre G.
FABIO SCOTTO

■ Fabio Scotto
sur Terres de femmes ▼
→ Regard sombre (extrait de A riva | Sur cette rive)
→ Ces paroles échangées (poème issu du recueil L'intoccabile)
→ China sull’acqua… (traductions croisées)
→ Le Corps du sable (note de lecture)
→ Je t'embrasse les yeux fermés (poème issu du recueil Le Corps du sable)
→ Fabio Scotto, Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid (onze « poèmes peints » traduits par Angèle Paoli)
■ Voir | écouter aussi ▼
→ (sur le site L'Amourier éditions) une bio-bibliographie de Fabio Scotto
→ (sur le site de l’écrivain Claude Ber) un dossier Fabio Scotto (dimanche 27 février 2011)
→ (sur Lyrikline) Fabio Scotto disant dix de ses poèmes
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Magazine Nouvelles
Fabio Scotto | Tra le vene del mondo
Publié le 11 janvier 2014 par Angèle Paoli
« Poésie d’un jour
