… et la valse à deux temps, à deux mesures…
1er temps : interdiction préventive pour des mots qui pourraient par hasard être évoqués dans un spectacle futur et qui pourraient éventuellement provoquer des troubles à l’ordre public.
2eme temps : pas plus tard que ce matin des chauffeurs de taxi à Paris ont arrêtés et saccagés une VTC (voiture avec chauffeur) et agressés la passagère sans qu’aucune force de l’ordre n’intervienne.
1er tempo : Interdire les vidéos de Dieudo sur internet pour l’apologie à la haine raciale, l’antisémitisme et pourquoi pas l’appel au meurtres des masses.
2eme tempo – Le papy Dassault avec ses potos du sénat s’en tire à bon compte suite à pourtant plein, plein de soupçons et de trucs pas très cathos.
1er tempo : interdire et sévir en amont « au cas où »
2eme tempo : laisser courir car « ils sont des nôtres, ils ont fait leur holdup commeeu les zautres otreuuuuux !!! »
Questions : Y aurait-il pas comme du cafouillage dans le tempo de not ministre de l’intérieur, des cultes et des toreros, y’aurait-il pas une position plus marquée qu’une autre concernant ces 2 poids et 2 mesures ?
Hein ?
D’un coté juste pour « illustrer » et éclairer le personnage, 2 exemples du comment on détourne et implicitement accuse le quidam, c’est toute une mentalité :
« Il y a eu moins de voiture brulées pour le nouvel an cette année, c’est moins la mode, mais il y en a encore beaucoup, principalement parce que des gens font brûler leur voiture pour toucher la prime d’assurance »
« Ceux qui vont voir les spectacles de Dieudonné savent aujourd’hui de quoi il en retourne »
Dans les 2 cas, le peuple, ces tricheurs, ces voleurs, ces malhonnêtes génétiques ne peuvent que vouloir être des êtres malfaisants, traitres, racistes
D’autant comme qui dirait, et il le fait exprès l’ombré dé lintérior. Pas plus tard que vendredi dernier, invité de Patrick Cohen… Oui, oui, celui de France Inter par qui le scandale a éclos ; mais que le monde est décidément petit, ce brave Manu veut maintenant je cite :
- « La parole raciste et antisémite, elle est là, elle se déverse sur Internet, donc ce combat continue. Toujours avec plus de sérénité et de fermeté, parce que moi je crois de plus en plus en la France et en ses valeurs »…
Tiens ? Tu crois de + en + en la France et ses valeurs ; c’est récent, tu viens juste d’attraper ça ? En plus, tu veux foutre ta grosse papatte de « 1 idée, 1 chef, 1 pensée unique et basta » sur Internet ? Et l’autre tranche de cake Cohen qui en remet une couche :
- « Dieudonné effectivement n'a pas besoin de la scène pour se faire entendre ». « Est-ce que vous pourriez, fort de la décision du Conseil d'Etat, envisager des mesures coercitives à l'encontre de son site internet ou des diffuseurs de ses vidéos ? ».
Tu parles mon Patrick qu’il en veut des « mesures coercitives », c’est même ça son fond de commerce, la « coercition » à un seul maitre, à un seul totem.
Lorsque le Sarko était ministre de l’intérieur je pensais que c’était ce que de plus liberticide la France pouvait avoir à ce poste ; et ben j’avais tord. Le Valls est un enragé du doigt sur la couture, du archtung, snell ! ou je roule mes p’tits bras maigrelets et te casse la gueule. Ces deux là, des loubards en costards, des aficionados de Sion, des intolérants qui seraient partant à foutre toutes nos libertés à la poubelle au nom de LEUR raison, ou plutôt déraison et leurs peurs incontrôlées ! Sont dangereux ces cocos là, poussent comme du chiendent en nos démocraties décadentes, en perte de vitesse. Aux States sous l’administration GW Bush on a eux les Ashcroft, Rove, Cheney, Rice, Rumsfeld et autres Libby. Ben chez nous à une toute petite échelle franchouillarde on a les « copycats » de ces affreux jojos version « socialos ». Quand j’entends l’autre mielleuse Nadja Belkacem avec son interdiction d’aller voir les gentilles dames du bois de Boulogne, et de ne pas regarder les vidéos de M’bala sous peine de choper la syphilis ; quand j’entends la ministre Filippetti qui crache sur le Dieudo alors que je suis certain que cette sainte dame n’est jamais allé voir 1 seul de ses spectacles ; et pis l’autre là, la Taubira-tu me la copieras, qui elle rase les murs et crie amen, et pis le Ayrault au regard si bœuf, pis l’président entortillé dans ses histoires de meufs (waouh !!!) et pis… bref, l’hallali mon zami quel bocson!
Donc, plus le droit de se bidonner sur des vannes parfois lourdings limites-limites d’un Dieudo, sous peine d’être étiqueté sale nazi, antisémite et tutti. Plus moyen d’aller voir les putes pour une gâteries tarifiée, plus moyen de fumer, car un paquet coute 7 euros ; reste la picole car c’est bon pour un autre lobby, celui du pinard, des alcools et Thénardier réunis. Et pis ya la dope, qui de nos jour se trouve même sous l’pied d’un ch’val en cherchant juste un chouia, mais bon, à Marseille faut passer entre les balles.
Ils nous concoctent un monde bien à eux les zèbres blancs et noirs & noirs et blanc ; y’a qu’deux couleurs circulez !. Un monde où tu es transformé en bête de somme, qui doit se goinfrer dans l’auge que t’as foutu devant le « système », tu chies là, tu pisses là (deux endroits différents histoire de faire croire que t’as le choix), tu baises là, tu fais tes gosses là, et si par hasard tes mômes sont un peu trop intelligents, ben, hop, des cachetons de l’industrie/lobby pharmaceutique pour cause d’hyper activité ou autres nouvelles maladies sorties du paquet Bonus. Tu vas en vacances là, où ça grouille de grosses merdes comme toi. Pis un jour tu meurs connard. T’auras au choix, sapin ou placo ; et comme t’es pas un VIP invité au diner du CRIF ou de l’AIPAC et ben t’iras en enfer povre couillon.
En fait une vie, vue sous cet angle n’est plus une aventure humaine, mais simplement le parcours du veau, partant du pis de la vache jusqu’à son abattoir.
Pendant ce temps, des Manu Valls va bien falloir un jour les faire « Vallser », ces empêcheurs de tourner en rond et de vivre carré. De +, c’est eux qui dilapident les milliards empruntés chaque jours à des banques qui redistribues à des rentiers, une rente à vie… Tournicote et détricote le peu de liberté livrée en jachère à ces marchands du temple ; mais n’oubliez jamais chers « marchands », ainsi qu’à pu l’écrire Aldous Huxley dans Le meilleur des monde :
« Les mots peuvent ressembler aux rayons X ; si l'on s'en sert convenablement, ils transpercent n'importe quoi »… Et j’ajouterais ; et aussi n’importe qui.
Georges Zeter/Janvier 2014