Il paraîtrait...

mercredi 15 janvier 2014

- qu'une tortue a battu un lapin dans une compétition de ski ouverte aux animaux domestiques dans le centre de la Chine. Ce n'est ni une contrepèterie, ni une fable avec légère erreur sur les personnages, même si, par temps de brouillard, dès potron-minet, un chasseur aviné, qui n'aurait bu que pour se réchauffer et accompagner le camembert coulant, pourrait confondre. Mais une balle étant une balle, un coup de fusil étant un coup de fusil, parfois une différence infime est une différence minime. Ainsi, dans cette course, où les animaux sur ski ou luge sont guidés par leur maître, la tortue gagna. La tortue est-elle plus rapide, a-t-elle une meilleure glisse, ou le maître est-il plus doué ? Hâtons-nous de fuir à toutes jambes les conclusions hâtives ou prenons-les entre quatre yeux pour leur faire la peau.
- que chaque seconde, en moyenne, 95 pizzas sont englouties en France, ce qui revient, à peu de choses près, et vous aviez déjà fait le calcul, à 881 millions de pizzas consommées par an. La pizza est leader sur le marché du j'ai pas envie de faire à manger qu'est-ce qu'on mange. Pour 44 pizzas vendues, et sans doute mangées, 1 et 1 seul sushi résiste tandis que 22 hamburgers et 8 kebabs essaient de se faire leur place dans nos porte-monnaie. Mais quid des calories, quid des emballages, et quid des différences de prix pour une même pizza entre Bordeaux et Epinal, respectivement vendue et achetée 12 ou 8 euros ? Les inégalités sont inhérentes à l'humain. Même pour celles qui paraissent inhumaines ? L'humain errant inégal est bancal, et claudique, sauf sur pente douce. Peut-on l'affirmer ? Hâtons-nous de fuir à toutes jambes les conclusions hâtives ou prenons-les entre quatre yeux pour leur faire la peau.
- qu'hier, à 16h30, palais de l’Elysée, près de 600 journalistes étaient assis en attente de la troisième conférence de presse du quinquennat de François Hollande. Dans la matinée, la presse avait laissé filtrer l'information : le président parlerait économie et, surtout, opposerait, au nom de la vie privée, un no comment à toute question concernant l'affaire, la love-affair, le Gayet-gate. C’est ce qu’il fit. Il parla d’économie. Il ajouta toutefois que Valérie se reposait. Au soleil ? Je ne peux pas le préciser, car il ne l’a pas précisé non plus. Il en dira plus, mais plus tard, a-t-il dit, avant son voyage aux Etats-Unis prévu en février. En reparlerai-je ? Seulement si on apprend, qu’au soleil, Valérie a attrapé un coup de soleil, un coup d’amour, un coup d’je t’aime, pour lui conseiller une crème ou deux. Hâtons-nous, néanmoins et par précaution, de fuir à toutes jambes les conclusions hâtives ou prenons-les entre quatre yeux pour leur faire la peau.