Il faisait un vrai temps de cochon hier. Humidité, fraicheur et vent, la trinité poussant l’honnête homme à rester chez lui. Me targuant d’en être un, d’honnête homme, je n’ai pas cherché à résister à la poussée.
Dès le petit-déjeuner, bien au chaud chez moi, j’ai pleinement savouré le moment, me souvenant d’une époque où contraint par mes activités professionnelles, j’aurais dû sortir dès potron-minet affronter cette météo inclémente.
Pourquoi le taire – surtout que c’est le sujet unique de mon billet – tout le reste de la journée fut du même tonneau. Passant du fauteuil au canapé, rêvassant en écoutant la radio, feuilletant mon magazine préféré tandis qu’un CD tournait, façon de dire, dans la platine ou bien me plongeant durant de longues heures dans mon roman du moment, ce mercredi s’est écoulé de la plus agréable des manières possibles.
A buller chez moi, sans mauvaise conscience, j’étais heureux comme un pape.