Amies et amis.
J'ai beaucoup consulté de blogs de tous horizons pendant mon absence et sachez que je reste admiratif devant les talents de beaucoup de leurs auteurs. Ceci dit sans démagogie aucune puisque je n'ai strictement rien à y gagner...
Ce n'est pas sans une certaine émotion que je vous recroise dans cette antre malodorante et disons le tout net, aussi mal entretenue.
Dire que vous m'avez manqué est un doux euphémisme puisque vos lectures ne provoquent hélas aucune sensation particulière, aucun émoi sensuel, aucun orgasme libérateur, sinon la brève et trompeuse sensation d'exister grâce à vos commentaires.
C'est peu et déjà beaucoup pour un pauvre hère de la France d'en dessous qui se sent si mal aimé et si méprisé par ses pairs d'en haut.
Assez de gargarisme intellectuel (si on peut appeler ainsi cet onanisme textuel).Aussi vais-je vous narrer mes expériences concernant mes trois sodomies par celui que je n'ai plus honte de nommer à la vindicte populaire : le socialisme français.
Le socialisme français, que je nommerai par économie par ses initiales maudites et désormais abhorrées, PS, a abusé de moi par traîtrise, trois fois.La première fois fut évidemment la plus douloureuse pour deux raisons, ma virginité anale et la soudaineté et la violence de l'attaque. En 1983, un aventurier qu'on ose encore faire passer pour un grand homme politique -excusez du peu- après m'avoir séduit par de grossiers mensonges que seuls les puceaux avalent, avait littéralement abusé de moi en se montrant sous son véritable jour : un opportuniste jouisseur et pervers avide de pouvoir comme tous ces névrosés pathétiques qu'on retrouve systématiquement aux sommets. Parce que le jeu politique démocratique et républicain veut que les plus malins, vicieux, retors, carriéristes, hâbleurs et menteurs arrivent immanquablement à dominer nos destins...Ainsi vont les sociétés humaines, qu'elles fussent d'ailleurs démocratiques ou dictatoriales, capitalistes ou marxistes. Le loup dominant gagne toujours.Revenons à nos moutons, c'est à dire à nous citoyens.La seconde fois fut plus douce, Lionel Jospin se montra plus malin, il profita d'une embellie et d'une belle image de pacificateur pour nous concocter, telle l'araignée tissant paisiblement sa toile, un programme très ambigu, préparant un avenir libéral (dénationalisations). D'ailleurs il finit par avouer, lui l'ancien trotskyste, qu'il n'avait même pas un programme socialiste !C'est dire la profondeur de ses convictions ! Autant dire que celui-ci m'encula avec un tact tout protestant, c'est à dire avec sérieux tact et pudeur...Ma troisième expérience fut sans contexte la plus douloureuse. Dans des accents et des tirades qui frisaient le drame shakespearien, François me promit le bonheur, la félicité, un socialisme délicieux dans un monde débarrassé des scories financières, un monde fraternel où je cite seize fois : "lui, président, blabla blabla bla bla etc..."Je fus conquis comme une majorité d'électeurs dégoûtés de son prédécesseur, tartarin narcissique et inconséquent. Non pas que mon cerveau reptilien n'adhérât point au discours mais ce qui faisait office de raison me mettait en garde contre ce genre de bateleur que je rencontrais quotidiennement au marché, qui, vendant une potion magique faisant repousser les cheveux, qui vantant le produit naturel vous faisant bander pendant 48h...Je me souviendrai longtemps de ce funeste jour du 14 janvier 2014. Pris d'un accès de démence, François, ce sinistre personnage, génial menteur devant l'Éternel, comédien au talent exceptionnel, opportuniste sans équivalent, profitant de mon sommeil réparateur, abusa de moi avec une hargne, une agressivité voire une sauvagerie inouïe qui me laissa pantelant et sans ressort.Sous la douleur, je gémis : "Martine, tu avais raison, pardonne moi de ne t'avoir point écoutée ! Que vais-je devenir ?"Madame Aubry, vous aviez raison, sous les airs chattemites et flous de monsieur Hollande, un loup se cache.Ce loup dominant veut nous dresser pour nous livrer pieds et poings liés à ses congénères européens et occidentaux pour nous faire avaler toutes les saloperies néo libérales comme le triste Traité Transatlantique et les organismes d'assurances sociales privatisées, entre autres.Il faut le combattre ouvertement et le mettre en cage sans délai. Question de vie ou de mort pour nous la gauche, d'où qu'elle vienne et même pour les vrais gaullistes...Je vous embrasse.À très bientôt..