Tout est faux
Tout est pourri
Tout est simulacre
Tout est non oubli
Pour la distance
Et la séparation
Pour l’absence
Et la réincarnation
La guerre et la paix
Offert aux yeux
En service commandé
Le monde semble
Souvent si dépeuplé
Et de tristesse assurée
Les petits matins offerts
En guise de victoire
Sur d’interminables noires
Nuits purgatoires
Après des cours sommeils
Des levées tôt
Pour s’acquitter
Du ticket pour l’enfer
Celui de la journée de travail
Qui s’annonce
Le si haï labeur