[LA FORME QUE PREND LE MOT
La forme que prend le mot
est une chose impalpable.
Seul l’objet qu’il désigne
peut devenir obstacle
Une parole blanche contre
l’ossature des mots
à la croisée des vents le faucon
se moque de la rugosité de la pierre
Portes du vent, souffle qui porte
dans le troupeau des herbes hautes
Porte dans le feulement qui lèche l’os
l’incandescence du désir
Maria Desmée, Diagonale du désir, Éditions Mazette, 2012, pp. 13-15-17. Avec 22 monotypes de l’auteur.
MARIA DESMÉE
Source
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site Encres vagabondes) une page sur Diagonale du désir
→ (sur le site de la Maison de la Poésie de Namur) une note de Béatrice Libert sur Diagonale du désir
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