Magazine Journal intime

Alpha Dog

Publié le 21 janvier 2014 par Insideamerica

Depuis que bardot a retrouvé sa place dans le vocabulaire comme l’hybride d’un cheval et une ânesse, on croyait la réputation romantique internationale de la France en sévère perte de vitesse. On ne voit plus Alain Delon et Catherine Deneuve au cinéma depuis longtemps, et malgré les efforts louables d’Audrey Tautou et Bérénice Bejo, la France semble perdre son mojo. Après des siècles d’effort pour arracher aux allemands et aux italiens le monopole du romantisme, Paris disparaît peu à peu de la liste des destinations amoureuses éternelles.

Soutenu par les initiatives patriotiques de Cécilia-Carla-Sarkozy et de DSK-au-Sofitel, la France était parvenu à minimiser l’impression de vide cul-turel et à regagner un peu du terrain perdu. Mais un mélodrame et une série policière ne font pas le poids face à une bonne comédie érotique. Avec Berlusconi, la scène bunga-bunga revenait à l’Italie pour de bon et pour longtemps. « Bunga bunga » fait désormais partie des marques déposées aux côtés de Lolo Ferrari  et de la Cicciolina. Peut pas lutter.

Je salue l’initiative du nouveau président de service, à un mois d’un voyage officiel à Washington, pour rappeler aux américains qu’il n’y a en France que de Première Dame qui ne soit la dernière à avoir reçu les faveurs du Président. On verra si l’histoire fait long feu (il y a une petite idée de mafia Corse dans le scénario qui peut tout faire foirer encore une fois :  si on veut du policier, on regarde NCIS, pas Elysée TV).

Le problème c’est que les acteurs ne font pas rêver. Les politiciens obsédés, ça peut faire un Pulitzer, rarement un Oscar…


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