La pornographie est – littéralement-, la représentation des prostituées. Ces femmes -et ces hommes aussi, de tous temps-, sont ceux qui miment l’amour pour de l’argent, sans pour autant en avoir l’engagement durable ni le don réciproque et total allant jusqu’au « risque » de la vie. Et ce jeu se doit d’inventer chaque jour un nouvel artifice.
Nous vivons en France -hic- et depuis plus de deux siècles -et nunc- dans la négation de Dieu. Certains veulent Le contrer, puisqu’Il a le culot de mettre les hommes à la fois debout et dépendants, là où ces mêmes les veulent autonomes et esclaves. D’autres veulent L’éviter : puisque ce monde ne Le reçoit pas, mieux vaut parler son langage et construire un monde néo-païen de « valeurs » rationnelles et stoïques.
Sans cette tête, sans ce liant, tous aboutissent à la même pornographie, à la construction d’un monde d’artifices sans engagement ni don jusqu’au risque de la vie. Le don total et éternel du Dieu Trinité, source et fin de vie n’est plus l’Alpha et l’Omega de tout. L’amour n’est plus ordonné au Créateur du Cosmos et au Ressuscité par la chair. Des valeurs intellectuelles, désincarnées et mouvantes -fraternité, égalité, liberté entre autres féminismes et solidarité-, sont défendues par des crypto-chrétiens en lieu et place de la charité inconditionnelle et totale. Chaque jour apporte sa nouveauté innovante, son gimmick rigolo qui déclenche encore une fois la turgescence animale. Chaque engagement se joue au conditionnel et les monômes vont et viennent au gré des lois changeantes.
Depuis la naissance, la mort et la résurrection du Christ -ces évènements à la fois proches et lointains-, rien n’est comme avant, rien ne peut plus être comme avant. Taire la tête qu’est Christ revient à mépriser nos frères, à ne pas les libérer de leurs peurs et leur donner le CDI de l’amour que tous espèrent…