Addendum: 22h41 l’avocat de Dieudonné, sur BFMTV, dément. La garde à vue était à sa demande
On se souvient de la dernière manifestation, à Paris, contre l’humoriste Dieudonné, surtout les slogans d’appel au meurtre: "Dieudo salaud/ Les juifs auront ta peau." Il y a quelque chose qui semble même échapper aux juristes, pour essayer de comprendre comment l’humoriste Dieudonné a pu être en garde à vue une deuxième fois, en l’espace de quelques heures, après avoir demandé lui-même une première fois, sa garde à vue pour répondre des accusations portées contre lui par un huissier. La presse parle de confrontation. Trop de zones d’ombre.
Où va la France ?
D’après son avocat Sanjay Mirabeau, qui s’exprimait lundi matin sur l’affaire, un ou des huissiers se sont présentés au domicile de son client dans la soirée, «pour faire exécuter un jugement sur le paiement d’amende» et «ont essayé de passer par dessus la palissade». «La compagne de Dieudonné et le service de sécurité leur ont demandé de partir». Il était 20h5, quand nomme, qui pouvait pourtant déposer ses "commandement payer"dans la boîte aux lettres, a préféré entrer en force. Un coup monté, pour faire craquer l’humoriste.
Intervention illégale ?
Or, pour dresser un constat dans un lieu privé appartenant à un tiers ouvert ou non au public et sans son accord, l’huissier de Justice devra être préalablement autorisé par le juge, et sera alors tenu de respecter l’horaire légal d’intervention (6 heures à 21 heures). Mas, comment cet huissier a-t-il préféré passer nuit, alors qu’il pouvait juste expédier ledit courrier ? Opération commandée ? Mytère et boule de gomme.
Que cherchaient les gendarmes ?
Pourquoi les gendarmes ont alors placé Dieudonné en garde à vue, juste parce que le quidam a indiqué qu’une personne qu’il a cru reconnaître comme étant Dieudonné, a tiré vers sa direction ? Comment peut-il porter alors plainte contre Dieudonné, d’autan plus qu’il ne sait pas si c’est lui qui a tiré ? Il est pourtant reparti sans inquiétude, tandis que l’humoriste restait encore une heure avec les gendarmes ? Or, il a bien dit depuis hier, que, il n’était pas chez lui au moment des faits.
Pire, selon nos informations, son téléphone portable avait d’entrée mis sous scellé. Pourquoi ? Toujours est-il qu’il est reparti libre ce soir, libéré vers 21h. Tant mieux.
Il faut que cet acharnement, cesse !
L’humoriste sera demain au Zénith de Limoges