Je vais vous donner, je le souhaite, un furtif motif de réjouissance. Oui, les moments de solitude ne sont pas le privilège d’individus lambdas tels que vous et moi, enfin, surtout moi par ce que mes lecteurs : ça n’est pas n’importe qui.
Certains « people » ou personnages publics ont eux aussi confessé quelques fragments de vie inavouables, qui, sur le moment, les ont laissés très seuls avec eux-mêmes.
Non, je ne veux pas évoquer l’histoire d’un Président en scooter, je laisse cela aux spécialistes soit toute personne détenant une carte de presse…, je veux vous parler de la mésaventure de Matt Damon.
Contexte. En promenade dans un parc londonien avec femme et enfant, l’acteur hyper médiatisé incarnant Jason Bourne, présent dans la saga des Oceans Eleven, Twelve, …, dans le brillant Les Infiltrés et le génial Will Hunting, s’est fait accoster par un couple d’espagnols.
L’homme tendit à Matt Damon son appareil photo, et l’acteur, très pro et disponible, s’approcha spontanément de la femme de ce touriste et commença à la serrer de près en arborant un large sourire conquérant. Il attendait le cliché.
L’espagnol, probablement jaloux, exigea d’un mouvement autoritaire qu’il se décolle de son épouse, non mais quelle familiarité ces anglais !
Dans les faits, le couple espagnol n’avait pas le moins du monde reconnu la star hollywoodienne, et il désirait simplement être pris en photo par celui qui s’avérait être un inconnu illustre dans ce parc : Matt Damon.
Alors, voilà où mène la suffisance, l’orgueil et la sensation de ne pas toucher terre lorsque l’on est un acteur planétaire et oscarisé : au ridicule.
L’anonymat ? Pas si mal…