Et un autre film avec James McAvoy de vu !
The Last Station raconte les derniers jours de la vie de Tolstoï, célèbre écrivain russe.Ses écrits ont fait beaucoup d'émules, à tel point qu'ils se sont installés non loin de la résidence de l'auteur et vivent suivant ses préceptes en harmonie. On découvre tout ce petit monde à travers les yeux d'un jeune secrétaire fan lui aussi qui va travailler pour l'auteur pour son plus grand bonheur. C'est l'éditeur qui l'envoie travailler pour lui et surtout pour espionner ce que la femme de Tolstoï manigance. Tout le film est un bras de fer entre les influences de la femme et ce qu'aimerait faire l'éditeur. Du coup la femme utilise tous les moyens à sa disposition en tant qu'épouse de l'auteur pour le tirer de son côté et conserver l'héritage grâce aux sous que la publication des livres de son mari rapporte. L'éditeur quant à lui se bat pour que les livres tombent dans le domaine public ce qui suivrait la logique de Tolstoï qui prône le partage.
James McAvoy apporte beaucoup de fraîcheur à son personnage de jeune littéraire fasciné par son auteur préféré qui suit scrupuleusement les préceptes enseignés. Il va petit à petit s'en détacher grâce à la rencontre qu'il fait dans le camp où il loge et surtout en parlant beaucoup avec Tolstoï qui a des pensées bien différentes et plus humaines et ouvertes que dans ses livres. C'est la partie la plus intéressante du propos d'ailleurs. Le fait que tout ce qui est écrit n'est pas nécessairement ce qu'il faut absolument faire ou ce que la vie nous réserve dépasse ce cadre limité.
Du coup le film parle plus de vie, de vie amoureuse et de découvertes. Il s'enlise un peu dans les querelles de couple à outrance. Helen Mirren porte à bout de bras son personnage de femme éclatante et à tendances hystériques.
Un joli film bien servi par son cast mais qui manquait d'inspiration malgré tout.