Mardi 21 janvier, journée internationale du DES câlins. Dimanche 26 janvier, preuve que les jours se suivent sans se ressembler, a été déclaré par certains incertains bien à l’abri derrière un anonymat de façade, Jour de Colère. Et je me surprends à penser que parfois quelques fois aujourd’hui une fois n’est pas coutume qu’il ne faudrait pas que cela devienne une habitude c’était mieux avant, et que, par ailleurs mais ici aussi et maintenant, cette colère n’est pas mienne, que la mienne je me la gère, parce qu’elle m’est rare elle m’est chère , et que donc je m’en occupe ainsi que de mes fesses bien à l’abri des digues douillette de ma couette.
Et puis il y a ce truc ce machin cette nouvelle qui est sur toutes les lèvres promptes à la galéjade pour la gaudriole pas rebutées par le nauséabonde, mais pas sur les nôtres bien sûr parce que nous ne sommes pas pareilles, nous on ne lit pas voici voila, nous on n’en parle pas, donc il nous est impossible de commenter sans s’être salies les mains.
Mais les dépêches de l’AFP c’est vérifié de l’officiel c’est du sérieux çà on peut dce qui ne nous empêche pas d’y penser, d’avoir son idée
Mais un jour les torchons se mélangent avec les serviettes ministérielles, et ce sont les dépêches de l’AFP qui prennent le relai, et là hein c’est du vérifié de l’officiel c’est du sérieux, chaque mot a été pesé réfléchi et pas par des plumitifs ébouriffés. Çà donc on peut lire et on ne va pas se gêner sans crainte d’être salie ou choquée.
Sauf que là, on lit que XY nous dit "j’ai mis fin à la vie commune que je partageais avec" XX.
OK.
Voilà. Voilà qui est bien ordinaire pour ne pas dire pire, voilà qui heurte mon petit cerveau de moineau baignant dans de féminines hormones.
Non mais moi je vous le dis, ces quelques mots ça en impose cela pose son homme et ses couilles sur la table, et (ben oui quant on est puissant c’est évident on est omniprésent) dans le potage de la dame, qui je le souhaite, ça fait plaisir et débarrasse, les rêve sur un billot.
Alors bien sûr les journaux argumentent les matchos commentent, comparent avec celle par qui le scandale est arrivé à dada sur ses grands chevaux, la beauté naturelle à côté de laquelle toute virilité semblera éclatante, toute féminité dite mature se voit reléguée au rang d’objet périmé bon pour le rebut. C’est clair elle fait mieux sur la photo mieux pour l’image de marque de fabrique de la femme française parisienne. Et la foule applaudit, la foule rit, la reine à la lanterne. Parce que si les femmes ne sont pas respectables en France en 2014, les traditions républicaines elles sont respectées.
Bien sûr certains diront que XX retombera sur ses pattes, se livrera à un exercice vengeur écrira un bouquin bourré jusqu’à la gueule de secrets d’alcoves de cabinets de chiottes de polichinelle. Oui XX pourra, XX fera, XX se fera du bien. Mais les autres, toutes les autres, les anonymes, dont le malheur ne fait la une de rien, les répudiées au petits pieds crottés, les salies à coups de mots assassins. Parce que la répudiation nuit grave à la réputation, mène droit à la discréditation, celle de son entourage et de son miroir, la répudiation sème le doute et le vide. Et certaines, les plus les moins ça dépend d’où on les regarde enfin si quelqu’un les regarde encore, s’en iront cahin cahan sur le petit chemin qui sent bon les ordures mendier un logement, un abri pour les sans amour, un RSA, de quoi survivre.
Alors moi là ce soir comment vous dire, moi c’est étrange j’ai la nausée, alors ce truc là je ne vais pas le relire, je vais le poster sans me retourner, on ne se retourne pas sur son passé, on espère que ces pratiques là bientôt seront dépassées
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