Magazine Journal intime
Espérer une fin proche
Publié le 30 janvier 2014 par Gilles Poirier
Il n'y a rien de plus énervant que d'apprendre que sa mission est prolongée alors qu'on est dans le dernier jour de travail et que psychologiquement on est déjà parti. Obligé e chasser toutes les images d'un lit douillet et bien chauffé, d'un petit verre de vin accompagnant un bon petit plat appétissant et des sourires de ma femme et ma fille heureuses de me voir enfin de retour. A la place, il faut de nouveau reprogrammer le quotidien avec le lever à 4h45 pour un départ sur le site à 5h30, une bouffe quelconque et répétitive, un client refusant de signer les time sheets sous n'importe quel prétexte et surtout sans connaître sa date de retour et donc dans l'impossibilité d'espérer une fin proche.