Affiche de l'exposition, à Versailles en septembre 2012.
L'autre jour, chez mes parents, ma nièce Ludmilla a reçu pour ses 5 ans un petit album illustré : Martine monte à cheval. J'ai souri en le parcourant car moi aussi, je l'ai reçu en cadeau dans mon enfance et, comme j'adorais les chevaux, il m'a fait rêver pendant des années. Je m'imaginais être Martine et galoper librement par monts et par vaux... Je remarquai cependant que le tout petit format de cette réédition était fort décevant. S'il peut être utile pour une presse féminine en perte de lectorat de publier des magazines à moitié prix pour une moitié de taille, pourquoi pas, mais pour des albums pour enfants, j'ai trouvé que cela n'encourageait pas l'imagination. Ni l'appétence pour la lecture. D'ailleurs, Ludmilla a passé le week end devant sa tablette, à regarder des dessins animés en streaming...
Mais du coup, nous avons parlé de Martine, de ses multiples aventures, et de sa "concurrente" dans le coeur des petites filles des années 1950 et 1960 : Caroline. Je me suis souvenue avoir été à Versailles, à la fin de l'été 2012, voir une exposition consacrée à cette petite blonde et ses amis animaux et à son auteur, Pierre Probst. C'était une fort belle journée de soleil, et les visiteurs étaient peu nombreux. Dommage, car c'était franchement intéressant. Les dessins exposés étaient évidemment magnifiques, car les couleurs originales étaient bien plus éclatantes que dans les éditions de l'époque. Même de la mienne. J'ai fait quelques photos, au gré de mes souvenirs. Certains albums me faisaient rêver plus que d'autres : Paris, parce que ma mère y vivait ou encore les aventures de Caroline à la plage, et en particulier le bazar où sont accrochés des jouets de plage car chez ma grand-mère, on en vendait un peu et je n'avais surtout pas le droit d'y toucher.
Voici un florilège de cette promenade à travers un monde oublié (que les amateurs veuillent bien m'excuser, les photos ne sont pas très bonnes, elles ont été faites un peu à la va-vite avec mon téléphone portable...) :
Cette tour Eiffel me semblait extraordinaire... presque effrayante.
Un bazar avec autant de jouets suffisait à m'absorber pendant des heures.
J'aimais beaucoup cette image sous-marine, joyeuse et foisonnante.
Au cours de l'année, dans l'île de Ré, c'était plutôt cette ambiance-là quand on allait à la plage. On n'y allait d'ailleurs que rarement. La plage, c'est l'été, même quand on habite à côté !
Ce dessin me semblait être le comble de l'exotisme : un pays où l'on s'habille de cette façon et où l'on se déplace à vélo : quelle étrangeté pour moi...