L’année du cheval commence

Publié le 04 février 2014 par Ecribouille @Ecribouille

Je vous avais partagé l’an dernier une vision de la célébration du nouvel an chinois tel qu’il est dans dans ma famille. C’est surtout un moment où on se réunit autour d’un repas, et un moment pour penser à nos ancêtres.

Cette année n’a pas été très différente de la précédente. Une grande table pleine de mets différents, une session de brûlage de papier doré, et une forte odeur d’encens. Ceux qui me suivent sur Twitter ont certainement déjà vu ces images que j’ai commenté pendant la journée. Pour les autres, voici les photos prises avec mon téléphone et un commentaire pour chaque.

Cette sphère blanche est un gâteau fait à base de pâte de riz qui enrobe de la pâte de haricot rouge. C’est sucré est plutôt caoutchouteux. Le mochi est un gâteau qu’on trouve surtout en Chine et au Japon, beaucoup moins en Asie du Sud-Est. 

La grande table avec les différents plats permet de présenter aux ancêtres le déjeuner que nous leur avons préparé. En mettant des bâtons d’encens sur les plats, nous les invitons à partager un repas avec nous.

Une fois les bâtons d’encens terminé, nous pouvons nous aussi passer à table !


Le moment où on brûle les feuilles dorés et les faux billets est très attendus par les enfants. Brûler de la fausse monnaie est un moyen d’appeler la vraie monnaie pour avoir de la chance toute l’année. C’est un peu notre fête de la chandeleur. 
Deux petits autels sont placés dans la maison. Un à l’extérieur devant l’entrée pour protéger la terre, un autre à l’intérieur pour protéger la maison et ses habitants. Dans ces autels vivent des divinités (ou esprits) qu’il faut nourrir comme nos ancêtres.

La fin du nouvel an chinois, dans ma famille, c’est aussi et surtout beaucoup de cadeaux à ramener chez soi. Mes parents adorent offrir d’énormes corbeilles de fruits et différents plats à emporter à la maison.