Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas présenté d’artiste polymériste spécialisé dans les bijoux gourmands. Mais remédie à ça dès aujourd’hui en vous présentant le première fimoteuse de la semaine de 2014.
On fait les présentations ? Qui es-tu et quel est ton parcours en quelques mots ?
Bonjour à tous, je m’appelle Lydia, j’ai 26 ans et je suis étudiante en Histoire dans le but de devenir professeur.
Comment es-tu arrivée à la création de bijoux gourmands et depuis quand es-tu « fimo addict » ?
J’ai découvert la “Fimo” par hasard, il y a un an et demi, en surfant sur le net. Je suis tombée sur une photo de BN qui m’a fait halluciner, j’ai alors commencé à fouiner : en quoi est fait ce bijou ? Puis-je le refaire moi-même ? Et BING ! La magie du net qui fait que toutes les informations nécessaires étaient à porter de main et me voilà, “jumpant” de blog en blog, découvrant tour à tour de nombreuses créatrices “fimoteuses” plus talentueuses les unes que les autres (. ..) Férue de loisirs créatifs, il en fallait peu pour que je tombe dans le chaudron magique du monde de la Fimo et une fois les premiers pains achetés, premières créas réalisées, des cupackes, des donuts, le « fameux » BN…
Pink Chamallow
Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Mes sources d’inspirations sont multiples. Il est vrai qu’au départ, je me suis inspirée de nombreuses créatrices en visionnant des tutos (Toni Ellison) et des blogs, en feuilletant des livres comme celui de Petitplat.
Epicurienne de nature, je me suis tout de suite tournée vers des pâtisseries gourmandes comme les cupcakes, les macarons, en m’inspirant de grands chefs comme Pierre Hermé, Michalak, Concinni…
Quel est ton bijou préféré dans ta collection ? Dans la collection d’une autre artiste ?
En réalité il y a deux bijoux que je préfère dans toutes mes collections, le premier est bien entendu le Macaron de la collection Marie-Antoinette, car l’effet capitonné et les perles lui donne l’aspect d’un bijoux. Le second est le Pink Chamallow, j’ai adoré passé des heures sur la décoration !
Macarons Marie Antoinette
Dans la collection d’une autre artiste, j’opte carrément pour les boucles d’oreilles Toffifee Revisité de Caprice Elegant, une créatrice au top du top.
Comment fais-tu pour te différencier des autres créateurs ?
Disons que j’ajoute toujours ma petite touche perso qui consiste à intégrer apprêts, perles, fleurs, breloques, nœuds… à mes pâtisseries pour les transformer en bijoux. Les macarons de la collection Strass&Bigoudis rentrent vraiment dans ce cas de figure. Il faut toujours une petite signature « girly » ou « kawaii » :) !
Selon toi, quelle est la technique la plus facile et la technique la plus difficile avec la pâte polymère ?
La technique la plus facile, je dirais la création d’un macaron. Elle peut paraître compliqué au départ mais avec de l’entrainement ça devient un véritable jeu d’enfant. La plus difficile, la manipulation de la chantilly fuwafuwa, une vrai galère quand on s’y prend mal ou le montage d’un rainbowcake, j’ai déjà eu quelques prises de têtes la dessus !
Utilises-tu d’autres matières de création que la pâte polymère ?
Dernièrement, je me suis lancée dans le montage de bijoux fantaisie de style vintage. Cela m’a permis d’élargir mon champ de création dans un style différent des bijoux gourmands.
As-tu des sites de référence pour la création ?
J’ai réalisé que les meilleures affaires se faisaient sur ebay mais j’ai quelques sites de références pour la création de bijoux gourmands : la Créaterie, la petite épicerie, ayla création, perlaya, monde fimo, pour la chantilly fuwafuwa un site japonnais : modes4u et enfin pour le style vintage : l’arbre magique.
Pour finir, as-tu un conseil ou un bon plan fimo à donner à nos lecteurs fimoteurs ?
Je veux bien vous donner ma petite astuce création de macaron ! Pour ma part, j’utilise un verre que je retourne sur la table. Je mets du papier alu dessus pour avoir une surface plate et propre. J’y pose ensuite ma boule de fimo, je mets du film plastique dessus pour le protéger et l’aplatis une première fois avec un autre verre. J’utilise ensuite un emporte pièce et cercle la pâte avec le film plastique de manière à ce que la coque soit bien lisse et sans défaut. J’enlève l’emporte pièce, le film plastique et l’excédent de fimo autour de la coque. Je roule un petit boudin de pâte et l’enroule autour de la coque : c’est la collerette du macaron. A l’aide d’un cure-dent, je travaille la collerette manière de lui donner un aspect réaliste de macaron. Une fois fait, voilà une des deux coques réalisée ! Faire de même, pour la seconde. Les faire cuire une première fois au four et par la suite, rajouter une boule de pâte à l’intérieur pour faire la ganache (et repasser au four). Les coques sont biens lisses et sans défauts ! Bon Fimotage à tous !
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