Après le beau temps, la pluie…

Ca, je le savais!

J’en étais sure!

C’est pour ça d’ailleurs que j’ai reculé ce moment au maximum…

Je savais que dès lors que je ne travaillerais plus, rien n’irai plus!

Bon, j’exagère un brin. Surtout que depuis vendredi je n’ai pas vraiment eu le temps de m’ennuyer. Mes parents ont passé le week-end à la maison, week-end placé sous le signe de l’hibernation, je pense ne pas avoir quitté mon canapé excepté pour aller aux toilettes.

Puis lundi et mardi le Mari ne travaille pas, on n’a pas fait grand chose non plus mais au moins j’étais pas toute seule.

Mais je la sens, cette démone, elle est là.

Au fond de moi je sais qu’elle ne m’a jamais quitté mais j’espérais qu’elle resterait enfouie… Ce mélange d’angoisse et de tristesse qui m’était tombé dessus au tout début de ma grossesse. D’aucuns diront que j’ai vécu une grossesse idyllique… Lundi j’avais rendez-vous chez la sage-femme qui n’a pas été avare de compliments. C’est vrai que je n’ai pas vomi, que j’ai peu grossi (ce qui fait que je reste très coquette), que la petite se porte bien, que j’ai bonne mine…

J’espère que tout ça est lié à une fatigue que je n’avais pas su ressentir avant… La sage-femme m’a prévenu « maintenant le travail c’est terminé, il faut vous reposer ».

J’espère que ça va passer, que quand je tiendrais mon bébé dans mes bras plus rien d’autre n’aura d’importance. Mais je ne peux pas le cacher: j’ai peur, très peur que cet état empire quand la petite va arriver.

Allez, dernier mois c’est pas le moment de flancher quand même!