Pour d'assez sympathiques raisons, ce blog est actuellement dans l'incapacité d'assurer son service habituel.
En attendant (bientôt, très bientôt) la suite de notre grande saga, cette petite réflexion en passant tirée d'une lecture en cours, pour nous réjouir d'avoir connu l'âge d'or plutôt que de le regretter :
"La nostalgie du passé est une souffrance ; la nostalgie d'un passé qui n'a pas existé, une torture."
La phrase est tirée du roman de Sigrid Nunez, Et nos yeux doivent accueillir l'aurore. Une fresque qui ne dit pas son nom sur l'apogée et la chute des idéaux contestataires américains, des campus des années 60 jusqu'aux années 80. De l'intelligence, de la générosité, du vrai, du sensible et toujours une petite lueur dans le désenchantement - en un mot, je le recommande.... Et comme au bon vieux temps je me contenterai de vous orienter vers les chroniques sagaces de Daniel, Cafe Powell ou, en quelques lignes parfaites, de la librairie du Tramway, à Lyon.
Allez, accueillons l'aurore, carpons le jour et fonçons vers demain (qui au moins nous éloigne des années 80)