Il y avait la mer, qui n’en finissait pas de se briser.
Il y avait les nuages, qui n’arrêtaient plus de s’accumuler.
Il y avait le vent, qui soufflait en tempête.
Il y avait nous deux, qui marchions en silence
Et nos pas derrière nous, qui déjà s’effaçaient.
Il y avait ton visage et tes lèvres fermées.
Il y avait ces mots, que je redoutais et qui ne venaient pas.
Il y avait mon cœur qui déjà battait la chamade
Et qui se brisait, silencieux, au milieu des tempêtes.
Il y avait la mer et le vent.
Il y avait surtout tes lèvres,
Que jamais plus je n’embrasserais.