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Une escapade au Festival du Court Métrage

Publié le 11 février 2014 par Numero712 @No_712

La semaine dernière (du 31 janvier au 08 février 2014) avait lieu la 36ème édition du Festival International du Court Métrage. C’est toujours un moment de grâce pour les cinéphiles qui veulent voir très librement (3,5 € la place en plein tarif) des créations du monde entier. Pourquoi je dis des créations ? parce qu’il y a un champ libre donné par le format court par rapport à un long métrage qui permet une plus grande latitude ou une plus large indépendance du réalisateur par rapport aux codes habituels des films de long métrage.

En effet la contrainte budgétaire (et donc marketing) n’a rien à voir avec celle qui peut peser sur la réalisation de films en long métrage. Souvent aussi, se lancent dans des courts métrages, la jeune garde des réalisateurs qui font ainsi leurs premiers pas dans le monde du cinéma. Il y a un côté "incubateurs"  (ou "avant-première") qui est bien sympathique et qui, là aussi, laisse une bonne place à la création, à la spontanéité, à la libre expression des auteurs…

Enfin, le format court, se doit de capter l’attention du spectateur pour être efficace. A ce titre, il doit surprendre, il doit saisir d’entrée, il doit donc être, d’une certaine manière "prise de risque" du réalisateur. Et quand bien même c’est raté, le spectateur ne souffre pas trop longtemps puisqu’un court métrage, c’est… court.

Dans les rues de la ville aussi s’anime. C’est là l’avantage d’un festival "peu médiatisé" que de voir les festivaliers et les artistes (acteurs, réalisateurs, musiciens…) flâner ensembles dans les différents lieux du festival, tant les salles, que les bars où d’autres lieux de rencontres… Là le terme rencontre prend tout son sens. Il est tellement facile de discuter avec tout le monde, de parler des films que vous avez vus, de partager des avis, d’aborder librement les artistes… Bref, une ambiance conviviale d’échange et de partage qui parfois se prolonge très tard dans la nuit.

En marge du festival, j’ai profité de mon séjour dans le coin pour quelques "escapades" bien agréables.

Tout d’abord la messe de la chandeleur à l’abbaye Notre-Dame de Randol qui fût célébrée par le père abbé lui-même… Pour les amateurs, de clame et / ou de belle liturgie, cela vaut le détour (peut-être pas le voyage non plus car le bâtiment est vraiment laid…). Mais pour ce qui est de la liturgie, cela est vraiment merveilleux, à tel point que #babygirl en est restée médusée assise sur mes genoux pendant près d’une heure. J’ai presque hésité à saisir la commission des miracles !

Ce fut pour moi l’occasion de ma première #FASM63 qui s’est commencé par l’Ora aux Capucins et un mini #LT de la messe, puis, le Bibe dans un pub irlandais près de la pyramide. Nous avons regretté l’absence de Monseigneur Simon, l’évêque de Clermont, qui a pourtant un compte twitter. Ce fût pour nous l’occasion de nous rendre compte que le diocèse de Clermont n’a pas de compte twitter lui ! La déception de la journée.

Et puis, un voyage n’est pas complet sans une petite halte gastronomique. Un peu au hasard, nous avons choisi dans le guide Michelin, un restaurant pour un dîner en amoureux, ma femme et moi. Nous avons été chez Bath’s dans le marché Saint-Pierre. Je ne saurais que vous recommander ce restaurant où la cuisine est très soignée, originale et… excise. Le patron peut vous conseiller des vins qui s’accommodent parfaitement avec vos plats. On y mange à sa faim (ce qui compte, ne nous mentons pas…) et pourtant sans excès ; bien qu’étant en Auvergne, les différents plats ne sont pas trop "riches". Mon carpaccio de St jacques me laisse encore un souvenir impérissable. Et pour couronner le tout, au moment de la douloureuse, j’ai fait remarquer que les desserts avaient été oubliés et le patron nous les a alors "offerts" ; une délicate attention. Qu’il en soit remercié dans ces lignes…

Bref, un succès total (tant le restaurant que la semaine Clermontoise).


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