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Les aéroports très rock'n roll

Publié le 14 février 2014 par Gilles Poirier
Les aéroports algériens, c'est très rock'n roll. Déjà, première formalité, remplir la fiche de renseignement que personne ne lira et qui ne sert strictement à rien surtout quand on est en vol intérieur. La dernière fois, dans la case adresse personnelle, j'avais mis "Dark Side of The Moon" et le pseudo douanier n'a pas tiqué. Bon, après avoir rempli trois fois la même fiche, passage au scanner. Là, ce n'est pas comme en France ou en Europe ou dans tout aéroport moderne, on pose le sac sur le tapis sans enlever l'ordinateur dedans. On n'enlève pas sa ceinture ni sa montre et ne vide pas ses poches. Ca sonne de toute façon quoi qu'on fasse. Et on a une fouille au corps sommaire, c'est à dire le policier de fraction passe rapidement les mains autour des bras et des jambes mais ne remarque même pas la présence d'objets dans la poche. Après, une fois dans la zone de vols nationale ou internationale, c'est la galère pour embarquer car on attend systématiquement la personne de l'armée qui doit contrôler les passagers. Soit c'est l'homme qui manque, soit c'est la femme pour contrôler les passagers féminins. Une fois le personnel présent, nous devons reconnaître le bagage enregistré au pied de l'avion et le mettre sur le chariot, on ne sait pas vraiment pourquoi car personne ne contrôle l'intérieur des bagages. Puis on droit à une autre fouille sommaire du corps qui ne fouille rien du tout et enfin on monte dans l'avion pour arriver directement après le vol à l'aéroport Charles de Gaulle. Quant on compare à toutes les mesures de sécurité drastiques en vigueur en Europe, on voit qu'il y a encore beaucoup de chemin à faire pour sécuriser les voyages vers l'Europe.

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