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Après La démocratie confisquée, nous publions à nouveau Pierre Arrault qui évoque notre démocratie "bordélique".
Ici à l’Observatoire du MENSONGE, nous aimons la liberté de publier. Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.
TRIBUNE LIBRE
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***
Notre Démocratie bordélique
Par Pierre Arrault
3 – DEMOCRATIE ANTIRACISTE
Est raciste celui qui n’est pas politiquement correct.
Traditionnellement il existe trois races humaines, les blancs, les noirs et les jaunes dont le classement a été fait à partir de la couleur de la peau. Mais avec les nombreux métissages et la création d’empires et d’Etats, cette partition s’est avérée imparfaite et fépassée, et le nombre de ‘races’ s’est accru sous différents critères qui ne sont pas neutres et donnent donc matière à de nombreux différends très dangereux.
Ainsi la théorie nazie, basée sur la supériorité affirmée de la race (pure) aryenne, a généré, au cours de la deuxième guerre mondiale notamment, la tentative d’extermination des juifs à grande échelle. Les juifs sont une branche des sémites, descendants de Sem, qui comprennent de nombreuses branches dont les phéniciens, les hébreux, les arabes, etc.
Réduire l’antisémitisme à l’encontre des seuls juifs est donc un abus de langage. C’est une forme exacerbée de xénophobie qui dénote une conception abusive du mot racisme appliqué à tout et à n’importe qui (nationalité) ou n’importe quoi (Etat). Le racisme est donc une réaction de peur, de rejet et de conservation plus ou moins violente vis à vis de ceux qui viennent s’installer dans un groupe, une société structurée, un pays, tout en voulant garder et imposer leurs propres habitudes d’origine. Le sens du mot racisme a donc mal évolué pour devenir un élément d’insulte s’il est accolé à une population donnée (Sale noir, sale arabe, sale blanc et même sale français !). Il en est de même pour le mot phobie : forte aversion, peur instinctive ou irraisonnée de quelqu’un ou de quelque chose.
Dans notre démocratie, il s’est créé un certain nombre d’organismes dont la finalité officielle est la lutte contre le racisme, mais qui sont plutôt proches de la Gauche.
- Ligue des droits de l’homme
- Ligue internationale contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA)
- Mouvement contre le racisme et pour l’Amitié des Peuples (MRAP)
- SOS-Racisme
En France, actuellement, le nombre de procédures contre le racisme est devenu fort important pour une simple déclaration orale ou écrite de telle ou telle personne. Il semblerait même parfois qu’il s’agit d’une course contre les vrais racistes ou les soi-disant racistes, c’est à dire d’une peur, d’une phobie des racistes, c’est à dire finalement du racisme antiracisme ! Comme c’est curieux où peut mener la haine réelle ou prétendue de nombre de partisans de ces associations antiracistes la ‘’racistophobie’’ autrement dit du racisme également.
Il faut remarquer, bien sûr, que ces associations se situent plutôt à gauche dont elles reçoivent beaucoup de subventions (voir chapitre ‘Démocratie Foire aux subventions’). Tout ceci explique l’intitulé du chapitre présent, car ces associations sont politiquement correctes.
Les tribunaux prononcent assez régulièrement des peines plus ou moins importantes pour délit de racisme et surtout d’antisémitisme, voir l’acharnement des médias contre Dieudonné. Nous ne sommes pas ici pour le condamner, laissons faire la justice. D’ailleurs celle-ci semble devoir évoluer sur ses appréciations de racisme. En effet pour une insulte de ‘’sale blanc, sale français’’, un tribunal correctionnel a rejeté la demande de la partie civile, mais la cour d’appel a reconnu le fait de ‘racisme anti-blanc, même d’un blanc envers un autre blanc. L’avocat de la LICRA a même parlé ‘’d’une vérité judiciaire’’. Cela indique une évolution sur ce problème de racisme.
A ce propos on pourrait dénoncer l’existence d’un racisme politique. Par exemple l’UMP et son président actuel, notamment, qui exclut tout rapprochement ou alliance même provisoire, sous quelque forme que ce soit, avec le Front National. Il a exprimé, ainsi que d’autres ténors de l’opposition et des partis de gauche, plusieurs fois des propos tout à fait racistes politiquement à l’égard du FN et de sa présidente actuelle. Nous rappelons le refus de J.F Copé de serrer la main de M. Maréchal-Le Pen, en pleine séance de l’Assemblée Nationale, et pas un député n’a protesté !
Il est souhaitable pour un dialogue politique constructif de sanctionner le racisme politique.
Mais il existe dans notre démocratie d’autres formes plus insidieuses ou plus anodines de racisme social. Ce sont les castes qui se sont créées au fil des siècles et des décennies du vingtième siècle et qui perdurent toujours dans le monde du travail notamment : le monde ouvrier, les cadres, les employés de bureau ‘’Cols blancs’’, les retraités, les fonctionnaires, les corporations, etc. Ces castes sont pratiquement admises officiellement par les statuts légaux. On pourrait en parler plus longuement pour toutes les activités de notre économie. C’est exagéré de l’écrire, mais un statut est au final un privilège qui suscite envie ou mépris. C’est donc une forme de racisme.
Finalement on peut vraiment se poser la question : vivons-nous dans une démocratie raciste ou antiraciste ? La réponse est probablement que nous sommes dans une démocratie qui évolue très lentement sur ce problème.
4 – DEMOCRATIE ‘’A-PEDAGOGIQUE’’
Instruction Publique, prétendue Education Nationale
Fausse pédagogie gouvernementale
Jules Ferry avait transformé le système d’enseignement en place puis mis au point et réussi une organisation extraordinaire visant à donner gratuitement à tous les français un bagage minimum de connaissances pour leur permettre d’accéder au monde du travail :
Savoir au minimum lire, écrire et compter.
C’était la rénovation du Ministère de l’Instruction datant de la Révolution par le Ministère de l’Instruction Publique, enseignement gratuit par opposition aux systèmes confessionnels en place, pas forcément gratuits.
Les attributions de ce ministère ont varié avec les différents gouvernements. C’est en 1932 qu’apparaît le terme ‘Education Nationale’ qui n’avait qu’une parenté assez lointaine avec ce que nous connaissons aujourd’hui. En effet, si pour la 5ème République ‘’l’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat’’, le code civil, dont il est fait lecture par le maire lors d’un mariage, stipule ‘’Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille. Ils pourvoient à l’éducation des enfants et préparent leur avenir.’’ C’est donc bien la famille, que la gauche actuelle souhaite démolir ou déstructurer, qui doit avoir la charge de l’éducation de ses enfants, ce qui n’inclut pas obligatoirement l’enseignement ou instruction,
Déjà, pendant la Révolution, Condorcet rejetait les termes ’’Education Nationale’’ dans lesquels il prévoyait la possibilité d’endoctrinement étatique sous couvert d’éducation. Quel visionnaire !, pour tous les états totalitaires que nous connaissons depuis et vers ce que nous entraîne actuellement le pouvoir socialiste français : Abandon de chapitres entiers de notre glorieuse histoire nationale ‘’pour ne pas choquer certaines populations ou cultures’’ ; Enseignement de l’Histoire par thèmes et non chronologique,…
Notre démocratie est devenue A-pédagogique, elle essaye d’inculquer certaines connaissances et non d’enseigner en expliquant afin que l’élève puisse dominer ce qu’il a appris et faire la synthèse des différentes disciplines. La pédagogie est une matière, dont on parle beaucoup dans les couloirs et réunions de nos écoles et universités, mais les enseignants diplômés n’ont pratiquement pas eu de cours spécifiques de pédagogie adaptée au type d’élèves qu’ils auront : petits enfants, élèves du second cycle, de l’enseignement supérieur, adultes en formation professionnelle ; si nous regardons attentivement le certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES), la moyenne du concours est plutôt assez basse et de plus il y aurait de moins en moins de candidats.
Les professeurs ne sont jamais tenus responsables des résultats de leurs élèves ! (Anne Coffinier) Ils sont évalués sur les moyens mis en œuvre en conformité avec les directives du ministère.
Si cela est un pavé, certes un peu exagéré, dans la mare de l’Education Nationale où les syndicats règnent en maître (c’est le cas de le dire !), il faut bien remarquer que l’enseignement hors système public est plus apprécié des employeurs que celui des universités : les grandes écoles et celles chambres de commerce par exemple. De plus nos gouvernements depuis des années assènent des mensonges, des promesses et des contre vérités en se servant de la presse comme véhicule de cette anti-pédagogie : ‘’c’est vrai, je l’ai lu ou entendu à la télé’’. On présente des statistiques, des pourcentages ou des courbes sans donner les références qui ont permis de les élaborer. De la vraie pédagogie de nos gouvernants fortement assistés de médias à leurs bottes.
Pour finir ce misérable réquisitoire, nous dirons que la non-pédagogie de nos gouvernants est la culture du mensonge par promesses, par actions de diversion (on enfume) ou par omissions des véritables objectifs cela s’appelle de la manipulation de masse et du formatage de nos enfants.
. Ce sont les caractéristiques des démocraties totalitaires. Hélas, il semblerait qu’on en prenne le chemin, avec la censure insidieuse et la restriction de la liberté de manifester notamment, pourtant la Liberté est un des trois piliers prévus dans la devise de notre République. Nous ajouterons un petit extrait de la déclaration de V.Peillon en Israël qui démontre la duplicité de notre gouvernement et des médias qui ne parleraient pas de ces faits divers…
« Sur douze millions d’élèves, j’en ai tous les jour, des faits divers. Heureusement, on essaie de le cacher aux médias. »
Par ailleurs il a déclaré que l’école est obligatoire, suite aux nombreux retraits d’enfants de leur établissement car les parents ne voulaient pas des activités éducatives relatives au ‘genre’. V. Peillon n’est plus à un mensonge près (drôle de pédagogie) l’école n’est pas obligatoire, l’instruction oui, elle peut être donnée à la maison ou dans des instituions privées. Voudrait-il rendre obligatoire la fréquentation des écoles publiques pour mieux formater nos enfants au socialisme ?
On peut en rajouter une louche en notant des actions totalement en dehors du rôle d’éducation (au socialisme) que s’attribuent largement le ministre concerné et les instances bien pensantes qui œuvrent avec lui :
- La diffusion d’une charte de la Laïcité
- La mise en œuvre et l’enseignement de la théorie du genre ! Contrairement à ce qu’ont prétendu Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem sur la théorie du ‘genre‘ qui n’existerait pas et ne serait donc pas enseignée à l’école, la présidente des Jeunes socialistes, Laura Slimani a déclaré : « Oui, le genre, ça existe ! Et oui, nous allons l’enseigner dans les écoles, et c’est tant mieux. » ; « Je pense que nous devons assumer. »
On peut aussi constater la fourberie et le mensonge permanent du gouvernement. Citation de Nouvelles de France
Ligne Azur, était un service « anonyme » et « confidentiel », cité par V. Peillon dans sa lettre du 4 janvier aux recteurs, dont l’objectif est – entre autres – de vous réconcilier avec votre « omnisexualité » ou de vous aider à savoir si vous êtes « intersexuel » ou « cisgenre » ou les deux, qui sait.
Le site Ligne Azur, ne répond plus ; ce service « dont Vincent Peillon demandait dans sa lettre aux recteurs qu’elle soit « (relayée) avec la plus grande énergie » auprès des jeunes scolarisés après avoir affirmé que « le gouvernement s’est engagé à ‘s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités’, notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles A ce propos il est amusant de voir les réactions anti théorie du genre des musulmans eux mêmes qui risquent de refuser de voter socialiste bientôt.
Il y a un autre domaine où notre démocratie est plutôt mauvaise en pédagogie ou plutôt, si l’on veut en communication. C’est le domaine de la pédagogie et communication politique.
- On ne dit rien : pédagogie par omission
- On grossit un fait sans importance, regrossi par les médias, pendant qu’on agit discrètement sur un sujet que le citoyen doit ignorer pour le moment : pédagogie du mensonge tactique par cache-cache
- On démontre que tout va bien (ou mieux) avec des chiffres et des pourcentages sans références réelles, en comparant aux autres états qui n’ont pas les mêmes critères : pédagogie pseudo scientifique et illogique
- On estime que les Français ne peuvent comprendre, il faut donc leur enseigner le B-A BA de la politique socialiste : pédagogie de propagande des années 40
- On ment sciemment en niant la réalité et en accusant les autres de mensonges, calomnies, diffamations, puis en minimisant au maximum les sujets en cause pour, avec l’aide des médias, relancer l’opinion sur d’autres sujets insignifiants : pédagogie du cynisme
à suivre
Pierre Arrault
Né en 1938 – Ancien élève de, puis professeur de ‘communication" et relations humaines à l’Ecole de l’Air – 15 ans d’armée comme officier-Pendant 10 ans, responsable de gestion du personnel et chef des affaires sociales et ressources humaines chez Thomson-CSF et filiale.Ingénieur-Conseil en Recrutement et Ressources Humaines quelques années, puis Professeur de Gestion des Ressources humaines à Paris 13 et autres IUT en région parisienne pendant 10 ans, jusqu’à 65 ans.*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***
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