La France perdue dans l’illusion

Publié le 20 février 2014 par Observatoiredumensonge

   La France perdue dans l’illusion  

Par Alexandre Goldfarb

La France serait-elle devenue une poubelle à ciel ouvert où la haine se déverse par paquets entiers ?
Un pays où la haine sert de moteur aux médias et aux politiques est un pays foutu.
Ne cherchez pas, il n’existe plus d’issue de secours.

Tous les ingrédients les plus redoutables sont en place : haine, chômage, insécurité et violence.
La langue de bois, restons polis, a fait le reste.
C’est que depuis 40 ans le lessivage de nos cerveaux tourne à plein régime. Pas de panne pour la machine à nettoyer la pensée, elle est en fonctionnement 24 heures sur 24.

Un système simple que les affaires Dieudonné et Trierweiler ont tellement mis mis en évidence. C’est comme un barrage censé protéger la France qui à la première crue s’est écroulé.

Vous prenez un type haineux qui se dit humoriste et qui profite de son statut depuis quatorze ans pour attaquer une même cible et qui aujourd’hui profitant du système des mous se pose en victime et vous avez l’exact reflet de ce que notre pays est devenu. Le plus drôle ce sont les soutiens du triste humoriste : un savoureux mélange de socialistes, de fachos et de la diversité. Des gens qui normalement ne peuvent pas se voir. mais qui par haine ont su faire cause commune et querelle cause !

Le fameux leitmotiv pour la circonstance nous a été asséné sur la tête : le danger d’interdire la liberté d’expression. Ce qui se traduit par le droit d’être raciste et haineux, d’insulter des gens pet elle a bon dos…

L’autre affaire est encore plus savoureuse car aucun média à part l’Observatoire du MENSONGE, ça casse à l’Elysée, n’a fait remarquer que Valérie Trierweiler a été emmenée à l’hôpital dans un service dirigé par un proche du Président. Imaginez cela sous Sarkozy : on ne pourrait plus s’en remettre. Là pas un mot ! D’autant que ladite dame, ex première maitresse, aurait dû être normalement emmenée au Val de Grâce…

Les élites, mais franchement elles ne méritent plus cette appellation, par leur laxisme permanent ont tout laissé aller.
Nos lois ne sont plus ni respectées ni respectables.
Sous le prétexte qu’il ne faut plus punir, toutes les déviances ont gagné notre société. Lentement, sûrement, la dénationalisation de la France s’est opérée depuis 40 ans. A cela vous ajoutez la théorie du Genre qui reprend tous les poncifs socialistes dépassés, la permissivité et le laxisme judiciaires imposés par une Ministre qui privilégie le coupable à la victime, l’Education qui n’a plus rien de Nationale mais devient une école pour apprendre à devenir le parfait socialiste, les médias qui ne cherchent même plus à nous informer,  sans oublier le coulage en règle de l’économie et de la société surnommée abusivement "civile", et vous avez le début de la fin d’une grande nation…

Un ami syrien résistant de la première heure contre Assad m’expliquait en mars 2011 que la révolution serait longue et difficile, chez lui en Syrie, et quand je lui ai demandé d’être plus explicite il m’a dit « 40 ans sans élites, sans intellectuels et sans avoir de liberté cela bloque les cerveaux. » Je lui ai répondu qu’avec une autre méthode, moins violente, ici en France, nous faisions la même chose. Pas de souci pour nos cerveaux, ils sont bien bloqués.

Il est clair que dans notre mode de pensée, Hitler ou Staline, pour ne citer qu’eux, seraient des héros aujourd’hui. On nous expliquerait que leurs propos et leurs actes sont dictés par l’amour de l’humain et par leur grande bienveillance envers l’humanité.

La désinformation, cette propagande pour les esprits via des médias spécialisés en la matière, ruine la France jour après jour. C’est une véritable gangrène qui n’épargne personne.

Ce refus total d’agir ou de réagir, cette peur ambiante et stupide puisqu’elle n’évitera aucun drame et ce mécanisme du mensonge à outrance pour faire passer la bonne parole installent Les barbelés de la pensée.
Une pratique courante consiste désormais à amalgamer les faits entre faux et vrais pour faire passer la propagande façon Goebbels. D’ailleurs Goebbels n’était-il pas l’auteur de cette phrase « plus un mensonge est gros, plus il passe, Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit ... » ? Un précurseur en somme de notre monde moderne ! Imaginez ce sinistre personnage à l’ère du tout Internet…

Balancer des contre-vérités est devenu un vrai sport médiatique et c’est à qui prononcera le plus gros mensonge.

Sous prétexte que l’on pourrait tout dire mais dans un seul sens, il ne faut quand même pas exagérer, des Dieudonné ou Bedos peuvent donc tout se permettre. Remarquez comment certaines associations qui pour un rien ont l’habitude de s’enflammer demeurent étrangement silencieuses dans ce cas précis. Si avec cela, les Français ne font pas la part des choses, c’est véritablement qu’ils ne la feront plus jamais..