Manuel Valls
Ne trouvez-vous pas que Manu a pris un coup de vieux ? Il ne lui avait pourtant rien demandé mais, comme envoûté, poussé par un engouement malsain de certaines associations, Manuel Valls avait multiplié les attaques contre l’humoriste Dieudonné. Attaques gratuites, attaques puériles. Dans cette tambouille mortelle, l’homme avait fait l’erreur de la jouer perso. Et, à force de jouer perso, poussant les autres à le rejoindre dans un combat foncièrement malhonnête, le ministre de l’Intérieur de François Hollande s’est sabordé tout seul, comme un grand.
Comme un bleu, très offensif, il constata un mois après son offensive hypocrite, le contrecoup de sa course folle contre l’humoriste. A ses dépends, il allait apprendre qu’en terme de popularité, il dévissait de 12 points. Excusez du peu, en un mois à peine. Pendant ce temps-là, l’humoriste remplissait des salles à travers toute la France. Hélas, les voltiges mensongères et autres envolées lyriques n’ont visiblement pas plu aux Français. L’homme paye cash, sa propre dérive. Pas un pas hors de son bureau ou de son domicile sans qu’on ne lui rappelle désormais sur le terrain son diktat. Janvier: Manuel Valls hué à Brest ! Manuel Valls chahuté par un habitant au Gros Saule à Aulnay-sous-Bois ! Manuel Valls sifflé à Rennes ! etc..
Pendant que Dieudonné est applaudi, partout en France, Manuel Valls, lui, est hué et sifflé. Quel contraste ! Comment en serait-il autrement quand on procède par la fraude en forçant le trait à outrance, avec notamment le Conseil d’Etat ? Le 7 février dernier, la venue de Manuel Valls dans les Ardennes et plus particulièrement à Charleville-Mézières, s’est passée dans des conditions dantesques. Les médias avaient jusqu’à présent voulu étouffer la déculottée mémorable de l’homme. La scène s’est déroulée à l’angle des rues Jules-Raulin et Léon-Dehuz, à Manchester. Le récit de L’Union L’Ardennais est effarant. Voici un extrait:
Il est près de 11 heures lorsque le ministre sort du centre social. En s’approchant des voitures officielles, Manuel Valls et la délégation se retrouvent curieusement seuls. Le gros des effectifs de police a quitté les lieux quelques instants plus tôt pour sécuriser l’itinéraire du cortège, notamment les abords de la préfecture, où des élus ont appelé à manifester contre la réforme des cantons.
Les habitants de Manchester se retrouvent tout près du ministre. D’un petit groupe de six à huit personnes fusent des noms d’oiseaux. La délégation ne s’attarde pas. C’est une fois dans les voitures qu’intervient l’incident : des jeunes lancent plusieurs œufs sur les berlines, dont un rebondit sur une carrosserie avant d’éclabousser le pare-brise de la voiture du ministre. Dans l’habitacle, où ont pris place Manuel Valls, le maire (PS) Philippe Pailla et le préfet Frédéric Perissat, un ange passe.
Un tel climat délétère, provoqué par ses soins, est bien la preuve que, Manuel Valls a joué les pompiers pyromanes avec le cas de l’humoriste, au lieu de s’occuper des vrais problèmes. L’humoriste Dieudonné n’est absolument pas dangereux comme le décrit Audrey Pulvar, journaliste au garage et en mal de sensations pour rebondir au travers de Dieudonné. C’est d’ailleurs la mode, pour exister en France, sur le plan médiatique, il faut cogner sur l’humoriste le plus doué et le plus populaire de France. Tiens, son compte Facebook a atteint hier soir les 700 000 fans. Continuez à le diaboliser.
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Manuel Valls a mis plus d’entrain à combattre injustement l’humoriste Dieudonné que les casseurs anti-fa. Des imposteurs ultra-violents qui ne défendent rien, que leur bifteck. Pour ces anti-fa, soit, vous êtes avec eux, sinon, vous êtes un facho-extrémiste-nazi. On a plutôt l’impression que, avec leurs méthodes, ils sont plutôt ce qu’ils reprochent aux autres. Ils l’ont encore prouvé lors de la manifestation contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, à Nantes, il y a deux jours. Jamais, depuis qu’il fait de l’humour, Dieudonné n’a incité à la haine ou même ses fans. Ces derniers n’ont jamais rien dégradé, comme ce saccage de la ville de Nantes par une horde de barbares. Ironie du sort, c’est ici que l’humoriste avait été interdit au début du démarrage de sa tournée…
Dernier épisode en vue, l’humiliation subie par le ministre de l’Intérieur qui venait d’assister, dans le quartier de l’Opéra, à la grande première d’un film. C’est sans commentaire. Comme le disait mon frère et ami Alert2Neg, il ira bientôt se réfugier au théâtre de la Main d’Or pour avoir la protection de Dieudonné, ses gardes devenus incapables de le protéger…La vraie descente aux enfers est celle de Valls, et non de Dieudonné. La presse mainstream va-t-elle enfin changer de disque ?
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