Qu’il est bon de pouvoir rêver…

   Qu’il est bon de pouvoir rêver…  

Ces Jeux Olympiques de Sotchi si "précocement controversés" et dénigrés, se sont terminés en apothéose….

Malgré les "chagrins" qui trouveront toujours quelque chose à critiquer, reprocher ou à médire et dont les propos négatifs ne font avancer personne, nulle part, ces Jeux ont représenté pour moi un baume apaisant et reposant…

Nonobstant le contexte sportif ou les athlètes présents ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour être récompensés de leurs efforts, l’espace d’un moment, dans l’esprit de ce que doivent-être et rester les Jeux Olympiques, rappelé par le Président du CIO Thomas Bach, hors de tout contexte politique, (n’en déplaise à ceux qui souhaitent toujours tout politiser, même quand on leur dit que l’esprit et la lettre " ne s’y prête pas et "ne doit pas être "politique) on s’est pris à rêver d’un monde uni, fraternel, solidaire comme on ne peux que le souhaiter lorsque l’on recherche la paix et le bien-être chez soi comme pour les autres…Loin du tumulte, et des efforts des "souffleurs de braise" ou amateurs à leurs profits "d’images fortes" (souvent hélas à connotation morbides) qui en fait, s’ils s’interrogeaient un tant soit peu sur leurs tentatives précédentes, constateraient que malgré leurs partialité manifeste,  le résultat "à posteriori "n’est guère convaincant…..

Qu’on en juge, l’Egypte, la Tunisie, La Lybie, L’Ukraine déjà avec la révolution "orange".

Echec, échec, échec et cela malgré les manifestations incantatoires des "médias" et de "philosophes" en vue  se jugeant "importants" voire indispensables en la matière.

Bref tous les efforts faits pour prendre parti ou "s’ingérer se sont révélés des "couacs retentissants" si l’on voit les résultats obtenus.

Alors comme je le disais dans un article précédent "Démocratie et Droits de l’homme" occupons-nous et mêlons-nous de nos affaires ou à tout le moins offrons une médiation neutre et désintéressée à aider à solutionner les problèmes pacifiquement et non pas en suscitant une responsabilité quelconques de l’une ou l’autre partie.

Et qu’il soit permis de s’interroger sur la volonté réelle et surtout la finalité de leurs propos de ces gens qui n’ont que les mots "Droits de l’Homme à la bouche", liberté ou démocratie, qui paradoxalement, ne font jamais très grand cas d’événements, ou des gens manifestent pour la liberté ou la démocratie pour une autre obédience que celle qu’ils ont choisie de mettre en évidence.

Je n’ai d’ailleurs très peu entendu évoquer (par nos médias si bavards sur l’Ukraine)  des troubles qui se sont produits en Espagne (pourtant plus proche de nous que l’Ukraine) pas plus que  des manifestations  au Venezuela ni à Sao Paulo etc.

"On" a donc une vision (est-ce un hasard) "sélective de l’événement!

Si par contre, on pouvait être bercé de rêverie,  de tendresse‎ et d’émotion par la cérémonie de clôture des Jeux de Sotchi, avec l’évocation de la très riche et brillante culture artistique Russe (Ballets du Bolchoï, compositions musicales de Tchaïkovski, Rimski-Korsakov, écrivains Tolstoï, Gogol, Tchékhov) et par ses grosses peluches mascottes de Jeux si émouvantes, on reprenait vite pied dans la réalité Française avec le saccage de Nantes et les éternels atermoiements de nos responsables empêtrés dans leurs accords "politiques".

Affligeant! Consternant! Comment être crédible en se posant en donneurs de leçons à toute la Planète et ne pas pouvoir régler chez soi "ses désordres domestiques ?

L’histoire nous donne matière à juger.

Pour ce qui concerne l’Ukraine d’ailleurs, malgré comme d’habitude toute l’importance que nous nous sommes donnés dans cette affaire, (que ne ferait-on pas pour exister), il semblerait que ce soit les autres (Merkel, Obama et Poutine) qui auront prépondérance pour parler de la crise Ukrainienne. Encore une fois, après la "gifle" sur la Syrie, et la volte-face opportune d’Obama, la diplomatie Française se retrouve encore marginalisée et bien sûr fragilisée…

D’aucun ont  beau jeu de stipendier de supposés dictateurs (De Gaulle à l’époque était lui aussi affublé de cette appellation) dès lors que ceux-ci s’efforcent de gérer au mieux dans le respect de la démocratie leur pays en faisant régner un  ordre juste et nécessaire à la tranquillité et le bien-être de leur citoyens.

Que n’a-t-on pas entendu sur Poutine à ce sujet!