Le murmure d’un avion lointain, quelques craquements accompagnent ma soirée, rien n’est jamais immobile.
Dans leur vie de béton et de fer, les murs s’expriment, seraient-ils fatigués
de cette grande immobilité qui les contraint, pour des siècles parfois à se dresser, solides, afin de protéger la vie qu’ils hébergent? Est-ce une plainte ou un simple étirement indispensable à leur maîtrise de la position verticale qui leur est impartie ?