Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Publié le 27 février 2014 par Corboland78

Quel monde merveilleux que celui dans lequel nous vivons. Quand on voit les progrès techniques faits en quelques années à peine, on n’en revient pas. Quand on voit ceux qui s’annoncent pour les prochains mois ou années dans le secteur des Smartphones et autres technologies modernes, on reste pantois.

Ce qui étonne le plus, c’est l’imagination délirante des ingénieurs et bidouilleurs en tous genres pour satisfaire des désirs que nous nous ignorions. Bienvenue dans l’univers des objets connectés, du réfrigérateur capable de passer commande tout seul des produits manquant aux lunettes vous indiquant le nom et le CV de votre interlocuteur croisé dans la rue… on se demande comment nous avons fait pour survivre jusqu’à aujourd’hui sans cette panoplie d’objets qui renvoie James Bond et ses gadgets au grenier des vieilleries archaïques.

Mais ne pensez pas que seuls les microprocesseurs vont chambouler votre vie. Dans un registre plus modeste, certes, mais pas moins pensé, d’illustres inconnus œuvrent dans l’ombre. On ne vous en parlera pas au JT du 20h ou dans votre magazine dédié à la haute-technologie mais déjà les ustensiles du futur sont là.

 La preuve avec Bricolex qui vend ce qui doit être le nec plus ultra des objets ménagers dont toute cuisinière rêvait depuis que le monde est monde. Jusqu’à ces derniers jours, pour préparer votre tarte aux pommes, vous épluchiez vos fruits avec un couteau, voire avec un économe. Tout bêtement. Bêtement, tout court, vous répliquera l’inventeur de « l’éplucheur de pomme ».

Et quand on voit la machine trôner dans la vitrine du marchand, on reste ébahi de stupéfaction. Pourquoi se contenter d’un petit couteau quand on peut s’offrir un énorme appareil pour éplucher ses pommes ? Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ? Il faudrait être un vieux con réac, ennemi de la modernité pour se priver d’un tel attirail, si peu encombrant, si simple à nettoyer et ne faisant guère mieux qu’un canif.   

Quel monde merveilleux que celui dans lequel nous vivons.