Magazine Journal intime

Etude comparative scientifique du comportement félin durant la préparation d’une mousse au chocolat et d’une brouillade

Publié le 27 février 2014 par Anaïs Valente

Toujours suivant les conseils de mes zamis FB, j’ai préparé une brouillade pour souper. Une brouillade, c’est une omelette version brouillée, à l’aspect vomitif, mais au goût pas vomitif.

J’ai donc préparé une brouillade aux pommes de terre, tomate, gruyère, jambon.  Voilà, vous avez la recette. C’était bon. Mais tout aussi pénible, félinement parlant, savoir Iguaïement parlant.  Sinon plus pénible…

Au sortir des ingrédients du frigo, faire descendre Iguaï du plan de travail. Désormais, il ne descend plus seul en entendent ma voix stridente, il s’aplatit comme une crêpe et me jette des regards assassins que je traduis par « pourquoi je peux y aller quand t’y es pas et je peux pas y aller quand t’y es alors que j’aime y aller quand t’y es et que ça sent bon ».

En mélangeant mes œufs et mon gruyère, pousser Iguaï en vain, puis le faire descendre, en évitant qu’il ne se brûle les pattes sur la plaque halogène qui commence à chauffer. Note que ça me ferait des vacances, une petite convalescence féline. J’ai qu’à pas me plaindre car j’avais qu’à pas lui donner les trucs gluants des œufs (qu’on appelle, euh attendez j’ai pas retiendu, je vais voir sur FB, les chalazes, voilà un mot que je ne retiendrai pas, dommage, je l’aime bien), maintenant Iguaï il adoooore les œufs.

En coupant le jambon, mettre des bouchons d’oreilles pour ne pas entendre les cris de désespoir de ce fauve. Conclusion : l’odeur du jambon attire plus Iguaï que l’odeur du chocolat.

En laissant mijoter les pommes de terre, surveiller Iguaï qui tente par tous les moyens de monter voir de plus près ce qui se passe dans son QG privé que j’envahis exceptionnellement.

Laisser mijoter.

Laisser mijoter.

Laisser mijoter.

Pourquoi ça cuit pas ?

Accroitre le rayon de la taque halogène pour que ça cuise (blonde).  Tout cela en portant Iguaï, câlinant Iguaï, criant sur Iguaï, riant du comportement d’Iguaï, râlant du comportant d’Iguaï (aucune mention inutile).

En ajoutant les œufs, jambon, fromage, plaquer Iguaï au sol du pied gauche, afin de lui apprendre la brasse sur carrelage. Ne pas prêter attention à ses hurlements, tout ça c’est rien que de la comédie.

Déposer le plat ayant contenu le mélange au sol, pour nourrir Iguaï, fan absolu de l’œuf. Ça l’occupera quinze secondes maximum.

En laissant cuire la brouillade, se servir un verre de coca light, afin de détourner l’attention d’Iguaï.

Servir la brouillade un peu baveuse, pour tester ça, et la manger avec Iguaï à dix centimètres, œil culpabilisant, queue culpabilisante, oreilles culpabilisantes.

Conclusions de l’étude :

- la brouillade baveuse, c’est super bon

- Iguaï préfère la brouillade à la mousse au chocolat

- la brouillade, contrairement à la mousse au chocolat, ça sent bon

- la mousse au chocolat titille le côté pot de colle du chat

- la brouillade titille son côté pot de colle, son côté hurleur qu’on égorge, son côté gourmand, son côté chieur total

- le toutnu est silencieux durant la préparation chocolatée, hystérique niveau cris durant la préparation euh, comment skon dit oeuf en adjectif ?

- alors que la mousse au chocolat n’attire que les toutnus, la brouillade attire aussi les bouclés

- vivement l’été que je l’enferme dehors

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Moche, mais booooooooooooooooooooonne

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Toujours suivant les conseils de mes zamis FB, j’ai préparé une brouillade pour souper. Une brouillade, c’est une omelette version brouillée, à l’aspect vomitif, mais au goût pas vomitif.

J’ai donc préparé une brouillade aux pommes de terre, tomate, gruyère, jambon.  Voilà, vous avez la recette. C’était bon. Mais tout aussi pénible, félinement parlant, savoir Iguaïement parlant.  Sinon plus pénible…

Au sortir des ingrédients du frigo, faire descendre Iguaï du plan de travail. Désormais, il ne descend plus seul en entendent ma voix stridente, il s’aplatit comme une crêpe et me jette des regards assassins que je traduis par « pourquoi je peux y aller quand t’y es pas et je peux pas y aller quand t’y es alors que j’aime y aller quand t’y es et que ça sent bon ».

En mélangeant mes œufs et mon gruyère, pousser Iguaï en vain, puis le faire descendre, en évitant qu’il ne se brûle les pattes sur la plaque halogène qui commence à chauffer. Note que ça me ferait des vacances, une petite convalescence féline. J’ai qu’à pas me plaindre car j’avais qu’à pas lui donner les trucs gluants des œufs (qu’on appelle, euh attendez j’ai pas retiendu, je vais voir sur FB, les chalazes, voilà un mot que je ne retiendrai pas, dommage, je l’aime bien), maintenant Iguaï il adoooore les œufs.

En coupant le jambon, mettre des bouchons d’oreilles pour ne pas entendre les cris de désespoir de ce fauve. Conclusion : l’odeur du jambon attire plus Iguaï que l’odeur du chocolat.

En laissant mijoter les pommes de terre, surveiller Iguaï qui tente par tous les moyens de monter voir de plus près ce qui se passe dans son QG privé que j’envahis exceptionnellement.

Laisser mijoter.

Laisser mijoter.

Laisser mijoter.

Pourquoi ça cuit pas ?

Accroitre le rayon de la taque halogène pour que ça cuise (blonde).  Tout cela en portant Iguaï, câlinant Iguaï, criant sur Iguaï, riant du comportement d’Iguaï, râlant du comportant d’Iguaï (aucune mention inutile).

En ajoutant les œufs, jambon, fromage, plaquer Iguaï au sol du pied gauche, afin de lui apprendre la brasse sur carrelage. Ne pas prêter attention à ses hurlements, tout ça c’est rien que de la comédie.

Déposer le plat ayant contenu le mélange au sol, pour nourrir Iguaï, fan absolu de l’œuf. Ça l’occupera quinze secondes maximum.

En laissant cuire la brouillade, se servir un verre de coca light, afin de détourner l’attention d’Iguaï.

Servir la brouillade un peu baveuse, pour tester ça, et la manger avec Iguaï à dix centimètres, œil culpabilisant, queue culpabilisante, oreilles culpabilisantes.

Conclusions de l’étude :

- la brouillade baveuse, c’est super bon

- Iguaï préfère la brouillade à la mousse au chocolat

- la brouillade, contrairement à la mousse au chocolat, ça sent bon

- la mousse au chocolat titille le côté pot de colle du chat

- la brouillade titille son côté pot de colle, son côté hurleur qu’on égorge, son côté gourmand, son côté chieur total

- le toutnu est silencieux durant la préparation chocolatée, hystérique niveau cris durant la préparation euh, comment skon dit oeuf en adjectif ?

- alors que la mousse au chocolat n’attire que les toutnus, la brouillade attire aussi les bouclés

- vivement l’été que je l’enferme dehors

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Moche, mais booooooooooooooooooooonne

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