Magazine Journal intime

Elever un chaton, ce n’est pas de la tarte

Publié le 28 février 2014 par Tardisgirl

sushi cat

Comme vous avez pu le voir sur les réseaux sociaux ou sur mon précédent article, j’ai la chance de vivre en collocation avec un petit chat né au mois de juin dernier qui répond au doux nom de Sushi, mais que j’aurai pu appeler Virus (ou pire) tant il a le don pour faire des bêtises juste sous mon nez.

C’est drôle parce que je n’ai jamais pensé qu’avoir un chaton était un truc compliqué. J’ai toujours eu des chats, presque depuis ma naissance, et la vie avec eux était facile. Sauf qu’à l’époque je vivais chez mes parents, dans une maison avec un jardin et pas dans 40m2. Et je peux vous dire que ça change quand même beaucoup, mais alors beaucoup la donne.

Alors oui, j’aime beaucoup mon chat. J’adore qu’il se jette sur moi quand je rentre du boulot, qu’il ronronne en frottant sa tête contre moi, qu’il me fasse des bisous et se roule en boule à côté de moi quand je fais un truc, et même qu’il vienne se coucher pile sur mon ordinateur quand je suis dessus.

Mais quand on adopte un chat, il faut aussi bien prendre conscience que tout n’est pas rose, et mon matou est le roi des relous autant que des pots de colle. Il a par exemple arraché furieusement le papier peint en quelques jours, décollé le revêtement du sol et des portes, retiré l’isolation sous le parquet et j’en passe. Il aime aussi par dessus tout aller là où c’est interdit : au hasard sur la table. Il voue un culte à mes verres d’eau et les trouve visiblement bien meilleur que sa gamelle. Il n’est pas non plus insensible au papier toilette (mais avec modération quand même, je le reconnais)… Bref, une tornade.

Passe encore ces détails, mais alors qu’il approche de sa première année, Sushi miaule toujours autant, voire pleure. La nuit quand il est tout seul, il accepte d’aller dormir un peu (ou jouer dans son coin) mais hurle ensuite pendant des heures s’il le faut pour que la porte reste ouverte… Impossible de le convaincre de rester seul, ou alors je ne suis pas douée.

Résultat, plus de six mois sans dormir une nuit complète quand je vivais encore dans mon studio. Heureusement, avec la maison je peux mettre un peu de distance entre moi et ses cris, mais ça reste compliqué…

Si vous avez une solution miracle pour le dressage de gentil chat un poil trop capricieux, je suis preneuse. Et oui, je sais, les chats vivent la nuit.


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