« Pendant des millénaires, l’homme a été un chasseur », nous dit Ginzburg. Cavalcades dans les fourrés, traques et poursuites lui ont appris à reconnaître les traces laissées par les animaux. Le chasseur a construit son savoir dans « les formes et les mouvements de proies invisibles à partir des empreintes inscrites dans la boue, des branches cassées, des boulettes de déjection, des touffes de poils, des plumes enchevêtrées et des odeurs stagnantes. »
Selon lui, ceci explique cela. L’enquête amène le récit, la nécessité de dire aux autres ce qui a eu lieu. Ainsi, le chasseur aurait été le premier à « raconter une histoire. »"
- Fabio Viscogliosi