John Kerry, le Secrétaire d’Etat américain se rend aujourd’hui en Ukraine pour soutenir les putschistes et les néo-nazis que les Etats-Unis et l’UE ont installé au pouvoir à Kiev, mais pas en Ukraine. Les évènements au sud et à l’est du pays prouvent bien que c’est le cas. Depuis hier, Barack Obama, qui n’est visiblement pas au fait de la puissance russe ne cesse d’évoquer des sanctions contre la Russie. Pour sa visite, Kerry apporte une enveloppe de 1,5 milliard, somme que doit Kiev à Gazprom. Une délégation du FMI se rend aussi sur place pour discuter de l’aide. Bref, tout ça, loin de ce que proposait Moscou. Il faut vraiment être con pour en arriver là. Quand on ajoute à ce ramdam insolite les menaces de Barack Obama, on se dit que ces gens sont simplement fous et trop imbus de leur petite personne car, la Russie a une arme redoutable contre l’Amérique.
Le Congrès se prépare à une initiative conjointe des partis républicain et démocrate. Pour cette initiative, il va adopté une loi offrant à l’Ukraine des garanties de prêts pour un montant de 1 milliard $. Pour Barack Obama, les Etats-Unis "examinent un ensemble de mesures économiques et diplomatiques qui isoleront la Russie ». La Russie pourrait être aussi expulsée du G8. Barack Obama, pour qui la Russie « est du mauvais côté de l’histoire » joue un jeu dangereux. Pour Moscou, seul un retour à l’ordre légal en Ukraine primera. C’est par la voix du conseiller du président russe Sergueï Glaziev que la Russie s’exprime dans ce sens-là :
"C’est un pouvoir illégitime et russophobe. Certaines personnes aujourd’hui au pouvoir en Ukraine (…) figurent sur la liste des terroristes. Ce sont des criminels. Je ne pense pas que des contacts sérieux soient possibles avec des criminels, à part pour négocier le retour à l’ordre constitutionnel et la mise en place des engagements assumés par [les leaders de l'opposition] Arseni Iatseniouk, Vitali Klitschko et Oleg Tiagnibok et des ministres européens."
«Nous trouverons un moyen non seulement de réduire notre dépendance financière vis-à-vis des Etats-Unis, mais nous tirerons de ces sanctions un gros profit»
Sergueï Glaziev, oreille de Poutine aurait donné son avis personnel mais, le président russe va s’exprimer aujourd’hui. On en saura un peu plus. Néanmoins, la riposte de la Russie face aux salmigondis de Barack Obama ne s’est pas fait attendre. La Russie menace les USA de cesser d’utiliser le dollar en cas de sanctions économiques. Alliée de la Chine, si les deux s’associent dans ce sens-là, avec l’Empire du milieu vendant massivement la dette américaine, on assistera, comme en 1929, à une crise sans précédent aux Etats-Unis avec un krach retentissant à Wall Street. Quand on a ce risque-là devant sa porte, mieux vaut être honnête. Or, Barack Obama ne l’est pas.
Quand Barack Obama envoie ses drones tuer des civils au Pakistan, pense-t-il qu’il ne viole pas un territoire souverain ? Et son action contre Ben Laden, était-elle légale ? Quand il finance la "révolte" en Ukraine, ne viole-t-il pas la souveraineté de ce pays ? Ce qui se passe en Crimée est innarêtable. Les Criméens, même les membres de l’armée, plus les jours passent, font allégeance au Gouvernement local qui refuse de reconnaître les bandis de Kiev. Est-ce Poutine ou la Russie qui le permet ? Que nenni !
Les Russes sont bien implantés en Crimée. Rien ne pourra venir perturber cette installation de fait. En voulant jouer les petits caïds, Barack obama se trompe lourdement. Dans ce jeu, c’est Kiev qui sera le grand perdant. D’une part, il vit déjà sous perfusion, et d’autre part, c’est de l’intérieur qu’il sera de plus en plus désavoué, avec un démentelement qui se fera jour après jour, avec des zones qui demanderont soit leur indépendance soit une très grande autonomie. Ne l’oubliez pas, l’Ukraine est le pays européen le plus vaste…