A qui profite le doute ?

Harry Truman

La gauche a bien compris l’usage des médias tandis que, désolé de l’écrire ici, la droite en est toujours dans la plus totale ignorance de cette utilisation.

Avec cette politique socialiste, la droite s’était ouvert un boulevard et finalement elle est entrée dans une voie sans issue, une vraie impasse bien pourrie. Le résultat sera à la hauteur de cette droite molle : un désastre prévisible.

Pour la droite, je crois que cela tient à sa suffisance et à son mépris. Je le sais pour avoir à l’époque contacter ou plutôt tenté de contacter à peu près tous les élus connus et classés à droite.  Je vous invite à consulter ma Liste des méprisants (cliquez sur le titre pour ce faire). Quant aux médias donneurs de leçons j’ai quasiment effectué un sans faute puisqu’un seul m’a répondu sur cent !!!

D’abord pour simplement trouver comment les contacter, cela a été un véritable parcours du combattant ce qui n’est pas normal. La plupart des sites ne comportaient même pas de moyens ou de formulaires de contact. Ce qui me semble un comble pour des élus de la nation. Enfin ceux qui pouvaient être joints n’ont jamais répondu… Cela en dit vraiment long sur la cassure entre cette élite auto proclamée et nous.

Dois-je rappeler quand même que tous ces élus le doivent aux électeurs ? En tous cas ces élus sitôt en place l’ont méchamment oublié…

Alors quand Monsieur Copé fait une déclaration solennelle pour ne rien dire, permettez-moi de le trouver ridicule. Notre élite auto-proclamée est bien dans un monde à part qui n’est plus le notre. Car demander que tous les partis présentent leurs comptes et ainsi lui aussi, Copé, présentera ceux de l’UMP, c’est soit nous prendre pour des crétins soit carrément pour des couillons. La méthode de créer au moindre problème une commission dans l’espoir d’enterrer le problème, c’est dépassé et du passé. Découvrir comme semble le faire aujourd’hui Copé que les médias ont méprisé le peuple me semble relever de la plus haute ironie. Car Copé qui ne répond jamais et vit dans sa Tour d’ivoire est sans aucun doute est des moins biens placés pour cela. D’ailleurs j’avais ouvert l’Observatoire du MENSONGE par une lettre ouverte justement à Monsieur Copé, lettre à laquelle il n’a jamais daigné répondre…

Si Monsieur Copé avait été plus clairvoyant, il aurait apporté avec lui son dossier comptable pour le donner aux médias ou bien il ne l’aurait pas évoqué du tout. La position choisie est donc catastrophique et risible. Se retrancher sur tous les autres pour dire en substance qu’il, Monsieur Copé, fournira la comptabilité de l’UMP si tout le monde fait de même, cela revient à ne jamais pouvoir la montrer car il se trouvera toujours untel pour refuser de montrer la sienne. Aberrant comme posture, Monsieur Copé ! Et cela va couter tellement cher à l’UMP en prime…

Certes il ne faut pas oublier à qui profite le doute et qui instille en permanence ce doute. Ce sont bien sûr les socialistes, maîtres en la matière, avec leurs fidèles vassaux les médias.

La technique étant toujours identique : un journal soulève une affaire et peu importe son authenticité, ensuite les autres médias sans rien vérifier, ce qui est déjà contraire à leur métier, relaient, que dis-je assènent ladite affaire à longueur de journée.

L’affaire, toujours pas vérifiée, est donc considérée comme bien réelle, eh oui ! Puisque « la télé l’a dit »…

En général, c’est quelqu’un qui connaît quelqu’un qui aussi connaît quelqu’un qui révèle l’affaire. Ainsi dans l’accusation, car il s’agit quand même, d’accuser, contre Sarkozy dans l’affaire Bettencourt, il s’agissait de quelqu’un à qui on aurait dit que quelqu’un aurait vu Madame Bettencourt remettre une enveloppe cachetée à Monsieur Sarkozy… De là quelqu’un en a déduit qu’il ne pouvait s’agir que d’argent bien entendu et ce quelqu’un en a parlé à un ami qui connaissait un journaliste qui travaillait dans un journal parisien bien connu qui a donc conclu que Sarkozy avait fauté… Il aura fallu plusieurs mois et procédures pour que la Justice conclue au non-lieu dans cette fausse affaire. Remarquez, mais cela ne choque même plus, que toutes les affaires viennent uniquement d’un quotidien qui est devenu la cour de justice de la France.

C’est effarant mais comme le public est friand de ce type d’informations, tout fonctionne parfaitement. Rappelez-moi juste que c’est de la désinformation, de la propagande que n’aurait pas reniée Goebbels, et tout simplement du mensonge.

Ce qui n’empêche pas pendant ce temps nos gouvernants, malgré un échec répété et grave, de nous seriner que le chômage va baisser, bien relayés par nos médias et de nous abreuver d’informations sans autre intérêt que de ne plus parler des vraies informations qui, elles, dérangent tout ce beau monde.

Aujourd’hui l’information pour désinformer est d’un tel bas niveau que franchement l’écouter en devient difficile. entre le micro trottoir pour entendre n’importe quoi et le spécialiste qui est à côté de la plaque, cette façon de procéder est pénible. Je détaille le mécanisme dans L’Expert, le Spécialiste, l’Observateur et le Témoin, qui est plus que jamais d’actualité.

Je pense que la gauche caviar et prétentieuse aurait dû breveter ce système bien rôdé. D’ailleurs la droite ou supposée telle tombe dans le piège à chaque fois. C’est effarant à ce niveau quand même.

Au risque de choquer les bonnes âmes, ce n’est pas en restant vautré devant la télé et en dissertant des heures sur des sondages orientés que nous sauverons la France. Nous, les Français, tous les Français qui se sentent comme tels, devrions reprendre notre destin en mains. Créer un mouvement populaire décomplexé qui assume et, même si nous commettons des fautes et des erreurs, qui oeuvrera pour le salut public, pour notre société et qui osera défendre nos valeurs. Vous savez les valeurs qui ont été de tous temps comme la famille, la patrie, etc. Ce qui sous-entend qu’il faut arrêter de nous chamailler pour ceci ou cela et faire cause commune pour la seule cause qui vaille : la France ! seul un grand changement nous le permettra. Il faut oser ce changement car c’est notre dernière chance.